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Plus de peur que de mal ! Un hélicoptère de l’aviation militaire malagasy s’est écrasé vers le milieu de la matinée, hier dans la localité de Bepilopilo, précisément dans le village de Anadabo, Commune Isinko, située au Sud de la ville de Tsaratanàna. Cependant, les 5 personnes qu’il a transportées, entre autres Herimalala Razafipiera, le chef de Région de Bestiboka, le commandant de groupement de gendarmerie de Betsiboka, son homologue, le commandant de compagnie de Tsaratanàna, le pilote et son navigateur, tous deux détachés à la Base aéronavale (BANI) d'Ivato ont eu la vie sauve malgré leurs blessures. En revanche, l’appareil est totalement endommagé. Le crash s’est produit à très faible altitude, sinon cela aurait pu être catastrophique. « L’appareil était sur le pointd’atterrir lorsqu’il a fait un subit décrochage », a-t-on expliqué.

Aussitôt alertées de cet accident, les autorités ont dépêché sur place une équipe héliportée de secours. Un autre hélicoptère s’était donc envolé de la Capitale avec à son bord des éléments des forces de  l'ordre conduits par un général de la Gendarmerie et une équipe médicale. Leur mission principale est d'évacuer les occupants.  « L’endroit où l’hélico s’est crashé est totalement hors de réseau. C’était lepilote, assez gravement touché,  qui avait été repéré en premier ! » a expliqué le SEG, le général de division Richard Ravalomanana lors de son intervention sur les ondes nationales à propos de l’accident, hier. 

Nommée la semaine dernière, Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy a officiellement pris ses fonctions au ministère de la Communication. Le passage de flambeau avec le ministre sortant Riana Andriamandavy VII a eu lieu hier.  L’ancien et la nouvelle ministre de la Communication ont procédé à la passation de fonction au siège du ministère à Nanisana, hier dans la  matinée.  Particulièrement critique envers l’ancien régime, notamment par rapport à la question du code de la Communication, le nouveau locataire des lieux se sait attendu. Durant sa prise de parole, le nouveau membre du Gouvernement a réitéré que la liberté d’expression et celle d’opinion sont des droits acquis.  Plusieurs chantiers relatifs notamment à l’assainissement de la presse audiovisuelle, l’assainissement du cercle du journalisme et la question du code de la Communication ont été annoncés.  En ce qui concerne la floraison des médias audiovisuels privés durant le régime HVM, la ministre a martelé qu’elle n’a pas l’intention de fermer aucune. « Il faudrait tout même que ceux qui devraient  régulariser leur situation la fasse dans le plus bref délai», précise Lalatiana Andriantogarivo Rakotondrazafy avant d’ajouter qu’elle prône toujours  la discipline ou la dictature de la loi. Une manière pour elle de préciser que tout le monde doit être égal devant la loi, indépendamment de son statut. 

Fracture effective

Publié le lundi, 28 janvier 2019

Décidément, le nouveau régime sous la houlette du leader de la Révolution Orange de 2009, le désormais Président de la République Andry Nirina  Rajoelina se démarque nettement. De nouvelles  dispositions en conformité avec les exigences dictées par l’IEM recommandent de nouvelles méthodes  de travail qui, elles, tranchent avec les anciennes pratiques. La volonté affichée du nouvel homme fort de la Nation d’apporter un nouveau souffle au pays se fait remarquer à première vue. Tellement le pays exsangue a besoin d’un nouveau sang qu’il faut nécessairement inculquer de nouvelles visions, et cela, à travers les 13 axes du Velirano. Bref, le divorce est consumé !  Réduction, à moins de dix postes, du nombre des portefeuilles ministériels équivaut à une prouesse sans précédent. En fait, parvenir à réduire à 22 l’effectif gouvernemental signifie, en soi, une victoire pour asseoir une politique d’austérité. Ainsi, pressions et menaces pour faire plier le Chef de d’Etat ont vu leurs jours anéantis.

La une du 28 janvier 2019

Publié le dimanche, 27 janvier 2019

« Une nouvelle histoire à écrire ». Tels sont les qualificatifs énoncés par le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandranto, vendredi dernier, lors de la passation de pouvoir entre lui et Vonintsalamana Andriambololona, le ministre sortant. Effectivement, une nouvelle vision a été fixée par le nouveau Président de la République afin de développer Madagascar. Ainsi, de nombreux projets découlent de cette vision. En tout cas, d’après le ministre entrant, la loi de Finances initiale 2019 (LFI) sera malgré tout respectée. Pour lui, les budgets fixés seront amplement suffisants pour démarrer. « Les projets envisagés par le Président Andry Rajoelina sont certes très ambitieux. Nous les avons déjà scrutés ensemble. Et nous avons conclu que les sommes prédéfinies suffiront à atteindre les objectifs fixés. En plus, c’est une loi et il faut donc la respecter », développe Richard Randriamandranto. La loi de Finances rectificative attendra surtout la composition de l’Assemblée nationale, sans oublier que les élections législatives auront lieu au mois de mars prochain.

Appel d’une jeune fille malagasy qui a vécu en Suisse avec ses parents adoptifs. Rahantavololona Joséphine, 24 ans, née le 9 novembre 1994 à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) d'Antananarivo  recherche actuellement sa mère biologique dénommée Joséphine Telovavy, 46 ans.  Elle veut également savoir si elle a encore des demi-frères et sœurs à Madagascar. En effet, quelque temps  après sa naissance, elle a été adoptée   par un couple marié suivant  l’ordonnance du Tribunal du 14.8.1995. Son acte de naissance délivré dans le premier Arrondissement d’Antananarivo mentionne que cette personne recherchée, aurait dû vivre à Antsahamaina -Andafiavaratra. Les informations qu’elle a à ses  dispositions,  indiquent qu’après la mort de sa grand-mère Marie Jeanne à Ambolomadinika Toamasina, Joséphine Telovavy habitait dans la maison de son grand-père et de sa nouvelle grand-mère, dont l’adresse est inconnue. Pour diverses raisons, elle a déménagé à Antananarivo, dans l'espoir de trouver du travail.

Depuis le 8 janvier dernier, Ando Tiana, une jeune étudiante malagasy résidant dans une banlieue parisienne, n’a plus donné aucun signe de vie. Par conséquent, il est difficile de savoir ce qu’elle est devenue. Mais le plus inquiétant dans cette affaire, c’est ce silence des autorités françaises de la Métropole. Ni la Police, ni la Gendarmerie de l’Hexagone,  pourtant réputées pour la rapidité de leurs investigations, n’ont donc daigné à fournir les moindres informations pour que l’opinion malagasy, mais aussi locale puissent au moins avoir une idée de l’évolution de l’enquête sur cette disparition de la jeune malagasy.

Aberrante. Tel pourrait – on qualifier la scène qui s’est passée hier du côté  du bâtiment abritant les anciens bureaux des ex – conseillers auprès de la Présidence, durant le régime HVM. Lesdits bureaux, plus précisément au sein de la direction Agence malagasy de développement économique (ADMP) au 2ème et 3ème étage, sont situés à proximité du Palais d’Ambohitsorohitra. Vers 8 heures de la matinée, le départ d’un camion transportant des matériels à son bord a attiré l’attention. Alertés par des témoins, les journalistes ont pu faire le déplacement sur les lieux pour constater de visu la situation. Effectivement, le camion effectuait déjà son 2ème voyage avec des matériels composés de fournitures de bureaux et de matériels informatiques qui ont été transportés vers le domicile d’un ancien conseiller auprès de la Présidence, Hugues Ratsiferana à Ampasanimalo. Pourtant, un inventaire des matériels a déjà été effectué après l’investiture même du Président, Andry Rajoelina le 19 janvier dernier. Ceux qui transportaient les matériels n’avaient en leur possession aucun papier. Pire, l’intendant du Palais d’Ambohitsorohitra n’était pas au courant de cette opération alors qu’il est le premier responsable qui doit être avisé pour ce genre d’opération. Un dénommé Tantely aurait dirigé cette action et n’avait même pas pris la peine d’appeler ledit intendant du Palais.

Le chantier du Rova de Manjakamiadana, suspendu depuis plusieurs années, va enfin reprendre. Le chantier va démarrer incessamment. Andry Rajoelina se donne jusqu’au 26 juin 2020 pour la finition des travaux.  Symbole de l’histoire de l’unité et de la souveraineté de Madagascar et patrimoine national de la Grande-île toute entière, l’édifice partait en flammes le 6 novembre 1995. Un incendie criminel dont les motifs et les auteurs demeurent encore un vrai mystère aujourd’hui, 23 ans après.  Une très grande partie des objets, des tableaux et autres œuvres d’art a aussi été perdue dans l’incendie. Seule une infime partie a pu être sauvée et conservée. 45 tableaux détruits dans l’incendie ont été reproduits et remis par le Gouvernement allemand aux autorités en 2015, grâce à des photos prises en 1988, avant une reconstruction du Palais.  En tout cas, depuis l’incendie, le Rova de Manjakamiadana également appelé l’Anatirova ou le Palais de la Reine n’a été réhabilité qu’en partie. Et ce malgré les promesses des dirigeants successifs dans le pays et des premières levées de fonds.  Cela fait plusieurs années que le chantier du Palais de la Reine est maintenant à l’arrêt.

Irresponsabilité coupable

Publié le dimanche, 27 janvier 2019

 Meurtrière. De par sa situation géographique et subissant les aléas climatiques souvent meurtriers, Madagascar  s’expose aux effets pervers du changement climatique. Ces derniers temps, la persistance d’une météo à fortes précipitations déclenche des accidents naturels particulièrement mortels à Antananarivo. A cela s’ajoute l’incurie des responsables publics en particulier les élus de la ville. Le cas du Fokontany de Tsimialonjafy Ambanin’Ampamarinana, victime d’éboulements, nous affecte profondément avec un lourd bilan en pertes de vies humaines et en dégâts matériels. En effet, quinze personnes ont péri et quatre maisons d’habitation détruites. Les hommes du Génie militaire dépêchés par l’Etat –Major d’Andohalo et ceux des pompiers ont pu finalement venir à bout d’extirper les corps des deux dernières victimes. Un bilan, malheureusement, lourd dû en grande partie à l’irresponsabilité meurtrière des élus chargés de la gestion citoyenne de la ville. En principe, les édiles de la cité s’occupent du bien-être de la population de leur circonscription. Une obligation de service à laquelle ils doivent s’attendre ! Le premier magistrat de la ville est tenu responsable des conditions d’existence (habitat, environnement, état des infrastructures, etc.) de la cité. Il appartient au maire de veiller à l’amélioration de la condition de vie des citoyens. Il ou elle a été élue pour ! Pour assurer la sécurité de la vie des concitoyens, il ou elle doit oser prendre des décisions courageuses, fût-ce, impopulaires.  Car il importe de sauver des vies humaines. S’il existe des zones que l’on doit déclarer « inhabitables », à cause des dangers menaçants qu’elles présentent, il faut le faire et agir sans hésiter. Quand il y a mort d’hommes, il y a toujours péril en la demeure ! Sous d’autres cieux, certains maires ayant fait preuve d’incurie qui avait coûté la vie des concitoyens ont été jugés coupables et punis par la Justice en écopant des peines d’emprisonnement.  

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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