Le Projet de Loi de finances initiale 2026 illustre l’ampleur des défis économiques auxquels l’Etat devra faire face l’an prochain, avec un déficit dépassant les 4 000 milliards d’ariary que le Gouvernement compte en grande partie combler grâce aux financements extérieurs. A Tsimbazaza hier, face aux députés, Le ministre de l’Economie et des Finances, Herinjatovo Ramiarison, a affirmé que les discussions avec les principaux bailleurs, dont la Banque mondiale, le FMI et l’Union européenne avancent favorablement. Selon lui, la coopération internationale est en voie de restauration et des accords seront sous peu signés afin de soutenir la relance économique attendue. Pour l’année 2026, près de 586 milliards d’ariary d’aides budgétaires sont ainsi anticipés, tandis que les emprunts extérieurs devraient atteindre plus de 4 700 milliards. Ce recours massif aux partenaires internationaux s’explique par la volonté du Gouvernement de préserver un certain équilibre financier sans faire peser toute la charge sur les contribuables. Un responsable du ministère confie même que « les négociations se déroulent dans un climat plus serein qu’auparavant », bien que des écarts puissent encore survenir selon les conditions exigées par les bailleurs.
Investissements en hausse
Parallèlement, le PLFI 2026 met en avant une stratégie axée sur la discipline budgétaire et la hausse ciblée des investissements dans les secteurs sociaux et productifs. Les recettes fiscales devraient atteindre plus de 6 221 milliards d’ariary, renforcées par des réformes administratives et une volonté affichée d’élargir l’assiette fiscale et de mieux lutter contre la fraude. Les recettes douanières, estimées à 5 026 milliards, bénéficieront également de révisions du Code des douanes et d’un contrôle renforcé. Côté dépenses, l’Etat prévoit 15 784 milliards d’ariary, avec une hausse marquée pour l’énergie, l’eau potable, la santé, l’éducation, les routes et la formation professionnelle. Plus de 646 milliards seront dédiés au secteur énergétique, notamment pour appuyer la transition vers les énergies renouvelables et améliorer la performance de la JIRAMA. Plusieurs investissements toucheront aussi les infrastructures routières et les services essentiels, tandis qu’un effort important sera consacré aux hausses salariales et au recrutement de milliers d’enseignants et de personnels de santé. La croissance prévue pour 2026, estimée à 4,8%, devrait être tirée par l’agriculture, les services et les BTP, même si l’inflation moyenne attendue à 7,1% risque de réduire le pouvoir d’achat des ménages. Un habitant d’Atsimondrano interrogé confie que « si la croissance ne se ressent pas dans le portefeuille, ça ne changera pas grand-chose pour nous ». Illustrant les attentes mais aussi les craintes de la population face à ces projections économiques. Malgré quelques incertitudes et une pression budgétaire persistante, le Gouvernement espère que 2026 marquera un tournant décisif vers une relance durable.

C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin de remédier aux problèmes récurrents des concitoyens. Mais des remarques quelque peu désobligeantes résident à deux niveaux. Primo, question de chronogramme. Il a été déjà annoncé que le Premier ministre, chef de Gouvernement présentera à l’Assemblée nationale, le mardi 18 novembre le programme de l’Exécutif dans le cadre de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat (PGE). Il suffisait d’attendre ce discours – programme, le lendemain, au cours duquel sera question certainement d’étaler des tenants et aboutissants des grands problèmes de la Nation suivis des propositions des voies de sortie que le Gouvernement veuille bien enclencher. Pour éviter des redites, il fallait tout simplement attendre le discours du chef du Gouvernement prévu le lendemain mardi. Le PM, l’autorité publique habilitée, selon la Constitution, d’apporter et de soumettre au Parlement le programme du Gouvernement. En fait, c’est ridicule de convoquer des membres du Gouvernement alors que le chef dudit Gouvernement interviendra justement sur les mêmes problèmes le lendemain. Une forme déguisée d’abus de pouvoir sinon de caprice d’enfants gâtés ! Secundo, le face-à-face lui-même frise le ridicule, le vulgaire. Le débat au lieu de prendre l’envol digne d’une session publique d’une Assemblée parlementaire durant laquelle seront débattues des questions de politique nationale et internationale fut rabaissé ras du sol, au niveau des pâquerettes. On avait l’impression d’assister à une réunion générale des représentants des Communes et des Fokontany pour débattre des problèmes des populations à la base. Il résulte de ce face-à-face que les députes de Madagasikara ne comprennent même pas ce qu’on attend d’eux. Ce désolant constat se répète à chaque Législature ! Le pays paie cher, les yeux de la tête, des parlementaires qui ne sont pas à la hauteur de leur mission. Plus aptes à réclamer des avantages exorbitants et à faire des valses d’un groupe parlementaire à un autre, nos « illustres » députés ne sont finalement que des minables parlementaires !
La Nation malagasy se trouve en ce moment à la croisée des chemins. Elle ambitionne de refondre ou de renouveler les grandes orientations du pays, il est temps de jeter les bases d’une nouvelle et authentique Assemblée nationale capable de défendre les vrais enjeux pour développer le pays.
Ndrianaivo
Le processus vers la tenue d’un fikaonandoham-pirenena (dialogue national) suit son cours. Les dirigeants étatiques ont indiqué hier à Iavoloha que Madagascar « doit avancer » vers cette rencontre nationale, jugée essentielle dans la dynamique actuelle de rénovation institutionnelle. Selon eux, les consultations doivent se tenir, « sans forcément attendre une aide extérieure ».
Il a été précisé que le Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM) sera chargé de l’organisation et de la coordination du processus. Le Gouvernement aurait déjà donné les mandats nécessaires ». Le FFKM devra proposer le schéma de conduite de ces assises, tandis que l’Etat en assurera le suivi.
Cependant, au sommet de l’Etat on assure également que le FFKM « est déjà au travail », mais attend encore la mise en place effective du ministère d’Etat chargé de la Refondation, qui n’est pas pleinement opérationnel à ce stade.
Ce ministère, créé lors de la formation du Gouvernement actuel — en place depuis trois semaines — est chargé d’accompagner les réformes structurelles, notamment la refondation. Il est dirigé par la ministre Maître Hanitra Razafimanantsoa, avocate de profession et député élue dans le premier Arrondissement de la Capitale.
Pour l’heure, le ministère n’a pas encore toutes ses structures pleinement fonctionnelles. L’organigramme ainsi que les premières nominations au sein de ce département ministériel ne sont attendus que lors des prochains Conseils des ministres. Les propos des dirigeants laissent comprendre que seule « la mise en place formelle du ministère » est attendue pour permettre le démarrage coordonné de l’ensemble du processus de refondation, y compris la préparation de la concertation nationale. Le lancement officiel du ‘‘fikaonandoham-pirenena’’ reste donc conditionné à cette finalisation administrative.
La Rédaction
Patrouilles intensifiées à la Réserve spéciale de Bora. Lutter contre l’exploitation illégale des forêts et renforcer la conservation à Madagascar. Du 14 au 16 novembre 2025, la Réserve spéciale de Bora, située à Anjalazala dans le District d’Antsohihy (Région Sofia), a été le théâtre d’une opération de surveillance renforcée. Cette aire protégée de 4 055 hectares abrite une biodiversité exceptionnelle dont plusieurs espèces endémiques menacées telles que l’Aye-aye, le Sifaka de Coquerel, le Tenrec zébré et de nombreuses espèces d’oiseaux rares. Coordonnée par la DREDD Sofia, en partenariat avec la Gendarmerie nationale, les gestionnaires de la réserve et des organisations de jeunes locales, l’initiative visait à prévenir les atteintes à la forêt et rappeler les règles de protection imposées par la loi. Sur le terrain, les équipes ont constaté une volonté croissante des communautés riveraines de participer activement à la préservation de la réserve. Les autorités prévoient cependant de maintenir une vigilance accrue, associant sensibilisation et contrôle, afin d’assurer la pérennité des ressources naturelles.
Deux saisies de bois illégal en quelques jours. Les Forces de l'ordre malagasy ont marqué des points importants, ces derniers jours, dans la lutte contre l'exploitation forestière illégale. Deux opérations distinctes ont permis la saisie de quantités significatives de bois. Dans la nuit du 19 novembre 2025, aux alentours de 3 heures du matin, une action conjointe des Officiers de police judiciaire (OPJ) de la Brigade des eaux et forêts, basés au Centre d'excellence forestière (CEF) d'Ankazobe, et de la Gendarmerie nationale a mené à l'interception d'un véhicule transportant du bois de manière irrégulière. Suite à une information reçue, l'opération a abouti à l'arrestation de trois individus ainsi que du conducteur du véhicule. Ces derniers sont actuellement entendus dans le cadre d'une enquête. A peine quelques jours plus tôt, à Toliara, le 15 novembre 2025, les services du Bureau régional de l'Environnement et du Développement durable (DREDD) Atsimo-Andrefana, épaulés par la Gendarmerie, ont mis la main sur un camion transportant 509 rondins de bois de « Katrafay », dénués de toute autorisation. La saisie a eu lieu sur le marché de Scama, au cœur de la ville. Le conducteur ainsi que le propriétaire de la marchandise n'ont pas été trouvés sur place lors du contrôle et sont activement recherchés. Le matériel et le chargement ont été immédiatement confisqués. L'affaire a été transmise aux juridictions compétentes.
Sûreté maritime : feu vert officiel pour le port de Vohémar. Et ce, vers la certification internationale. La Société Malagasy de maintenance et de construction (SMMC) vient d’obtenir l’aval de l’Agence portuaire, maritime et fluviale (APMF) pour l’évaluation de sûreté, conformément aux exigences du Code ISPS de l’Organisation maritime internationale. Ce premier accord atteste que le diagnostic du site répond aux standards mondiaux en matière de sécurité portuaire. La SMMC enclenche désormais la seconde phase : la mise en œuvre du Plan de sûreté portuaire, destiné à renforcer la protection des infrastructures et des flux commerciaux. Située au cœur de la Région SAVA, la ville de Vohémar est un point stratégique pour les exportations de vanille, girofle et autres produits phares de Madagascar. Cette validation rassure les compagnies maritimes internationales et confirme la volonté de moderniser le réseau portuaire national, garantissant des opérations fiables et sécurisées.
Verdict reporté dans l’affaire de la Mairie d’Antananarivo. Le suspense reste entier dans le dossier électoral qui oppose Harilala Ramanantsoa, actuelle maire d’Antananarivo, à son rival Tojo Ravalomanana. Hier, le Conseil d'Etat était attendu pour trancher ce litige né après la proclamation des résultats des dernières élections municipales et le verdict du Tribunal administratif. Le candidat du TIM, conteste la victoire de son adversaire et affirme que le scrutin lui était favorable. Les magistrats, toutefois, ont décidé de reporter leur verdict, estimant nécessaire de réexaminer certains éléments du dossier. La date de la prochaine audience n’a pas encore été communiquée.
L’une des pressions les plus fortes. Le charbonnage représente aujourd’hui une menace majeure pour les mangroves, notamment dans la Région Sofia. La surexploitation met en danger cet écosystème, à la fois vital et fragile. Le bois de palétuvier sert à fabriquer des meubles, des matériaux de construction, mais aussi du charbon. Au port d’Antsohihy comme sur les pirogues qui naviguent dans la Baie de Laloza, les sacs de charbon issus des mangroves circulent librement chaque jour.
Selon certaines estimations, plus de 150 sacs de charbon arrivent quotidiennement à Antsohihy. Ce chiffre serait pourtant largement inférieur à la réalité, car les mangroves de la Sofia alimentent aussi Mandritsara et Bealanana, sans compter les sacs envoyés à Nosy Be qui ne passent pas par le chef-lieu de la région. Sur le terrain, les traces de cette exploitation sont profondes puisque la dégradation est visible partout.
L’intérêt des exploitants pour les mangroves de la Sofia s’explique surtout par leur vaste superficie. Les chiffres varient selon les sources, mais le Rapport d’inventaire national des mangroves, publié par le ministère de l’Environnement et du Développement durable en août 2019, estimait que les 450 km de côtes de la Sofia abritaient environ 76 932 ha de mangroves. D’autres évaluations parlent aujourd’hui de 45 000 à 50 000 ha.
Face à ce danger, plusieurs acteurs se mobilisent. Bôndy, à travers son projet « Ma Honkô », travaille depuis quelques années à inverser la tendance. Ses actions incluent la restauration des forêts de mangroves dans plus de 7 villages répartis dans 10 Communes des Districts d’Analalava, Antsohihy et Port-Bergé. A cela s’ajoutent des efforts de conservation, appuyés par des actions de développement communautaire et la création d’activités génératrices de revenus...
Recueillis par P.R.
Des conditions favorables aux feux de brousse, jusqu’en fin de semaine. Selon les prévisions des services météorologiques, plusieurs régions du pays seront exposées à un risque élevé de feux de brousse dans les jours à venir. Cette situation est due à une combinaison de facteurs climatiques défavorables.
Vendredi, les Régions de Menabe, Matsiatra Ambony, Ihorombe et Ambanja se trouvent en première ligne face à un risque allant de modéré à élevé. Ces zones, sont déjà régulièrement touchées par les feux de végétation en saison sèche. Actuellement, elles sont confrontées à des températures en hausse, une humidité faible et des vents localement intenses. Trois conditions qui favorisent la propagation rapide des feux.
Le samedi sera favorable ou moyennant aux incendies. Les Régions de Melaky, Menabe, Atsimo Andrefana, Bongolava, Ambanja, ainsi que l’ouest de Boeny et le sud des Hautes terres centrales connaîtront un risque particulièrement accentué.
Dans ces zones, les herbes sèches, les sols déshydratés et les vents de secteur variable représentent un grand danger à la maîtrise des feux.
Vigilance
Les feux de brousse demeurent un phénomène habituel dans le pays. Ils sont souvent liés à des pratiques agricoles traditionnelles, comme les brûlis, mais aussi à des actes de négligence ou de malveillance et parfois à une situation politique. Face à cette situation, les autorités appellent la population à faire preuve de vigilance et éviter toute pratique susceptible de provoquer un départ de feu. Dans un contexte de changement climatique qui augmente la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, la prévention des feux de brousse devient un enjeu crucial pour Madagascar. Les efforts de sensibilisation, la surveillance météorologique et l’engagement communautaire demeurent les meilleurs moyens de limiter les dégâts.
A.R.
« L’innovation mène, l’IA permet : Apprendre le chinois sans frontières ». Tel a été le thème de la conférence mondiale sur la langue chinoise 2025, organisée du 14 au 16 novembre derniers à Beijing. L’université de Toamasina y a participé, à travers son président, le Pr Diny Razanakolona, ainsi que 2 directeurs de l’Institut Confucius de Toamasina et celui de Ningbo. En participant à cet événement, ladite université confirme son engagement dans l’innovation pédagogique et l’ouverture internationale. D’ailleurs, diverses retombées prometteuses sont notées dont la modernisation de l’enseignement du chinois. La délégation de l’université de Toamasina a pu découvrir les dernières innovations technologiques, telles que la plateforme d’apprentissage adaptatif HSK GO et les classes intelligentes. Ces solutions pourraient prochainement enrichir la formation de ses étudiants et moderniser ses approches pédagogiques.
La conférence a également été un espace d’échanges privilégié avec le «Center for Language Education and Cooperation» ainsi qu’avec plusieurs universités chinoises. Ces contacts ouvrent la voie à de nouveaux programmes d’échanges académiques et des projets de recherche conjoints. D’un autre côté, l’établissement se positionne pour bénéficier de ressources numériques avancées et de programmes de formation destinés à son personnel enseignant, garantissant une éducation répondant aux standards internationaux.
L’université de Toamasina ambitionne de devenir un pôle d’excellence en enseignement des langues et en coopération internationale, au service du développement des étudiants et du pays. Pour ce faire, sa délégation à Beijing a pu s’échanger avec les 5000 participants issus de 160 pays, outre le renforcement de partenariat, entre autres avec l'université de Ningbo.
Recueillis par P.R.
La rocade de l’Europe, à hauteur d’Ankasina dans le secteur des 67Ha, a été le théâtre de violentes émeutes hier. Pendant plusieurs heures, le quartier a sombré dans un chaos nourri par la colère populaire, provoquant de lourds dégâts matériels.
Tout est parti d’un accident tragique survenu vers 4 heures du matin. Un jeune homme de 24 ans, qui s’apprêtait à rejoindre son lieu de travail, a été fauché par une voiture encore non identifiée, selon une source policière. Le conducteur ne s’est pas arrêté. « Après avoir renversé notre ami, il a repris la route comme si de rien n’était. Il a même traîné la victime sur plusieurs mètres avant de disparaître dans l’obscurité », raconte un témoin encore secoué.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, allumant la colère des riverains. Dès les premières lueurs du jour, des barricades improvisées — pneus enflammés et amas de débris — ont surgi sur la chaussée. L’atmosphère, lourde, s’est rapidement transformée en scène d’émeute. Au fil des heures, l’exaspération ne retombait pas : les manifestants ont commencé à s’en prendre aux véhicules qui tentaient de franchir la zone.
Derrière cette explosion de colère, un grief déjà ancien : la suppression des casseurs de vitesse sur cette portion de la rocade. Une décision que les habitants jugent responsable de la flambée d’excès de vitesse et, par ricochet, d’accidents graves. « Ils réclament le rétablissement immédiat de ces dispositifs », souligne un autre interlocuteur.
Les dégâts se sont accumulés. Une moto a été incendiée, une voiture totalement détruite. Les taxi-be, en particulier, ont servi de défouloir aux émeutiers, certains receveurs ayant même été agressés physiquement. La circulation a été paralysée jusqu’au milieu de l’après-midi. Nombre de taxi-be ont rebroussé chemin sous les jets de projectiles.
Malgré l’intervention en urgence d’une équipe du ministère des Travaux publics, venu réinstaller des casseurs de vitesse pour tenter d’apaiser les tensions, la fureur de la foule ne retombait pas. Les contestataires exigeaient désormais l’arrestation immédiate du chauffeur fugitif.
Il a fallu l’intervention musclée des éléments de la Compagnie urbaine d’intervention (CUI) de Tsaralalàna, appuyés par la Force d’intervention de la Police (FIP), pour que la situation commence à se stabiliser en fin d’après-midi. Mais selon plusieurs témoins, vers 21 heures, un climat de tension persistait encore dans le secteur.
De leur côté, les Forces de l’ordre affirmaient n’avoir aucune information nouvelle concernant le véhicule en fuite.
Franck R.
Avec la période festive du mois de décembre qui approche à grand pas, les appareils high – tech restent très prisés par le citoyen lambda. Dans ce contexte, la société « Baolai » offre plusieurs options attractives aux ménages malagasy. « Pour l’achat d’un réfrigérateur, nous offrons un Smartphone. Une large gamme d’articles en électroménager de premier choix, neufs, au design tendance est déjà disponible pour tout type de budget et goût dans toutes nos boutiques d Analakely, Soarano et Bazar Be Toamasina. Comme les batteries solaires : lithium et gel, 137 L (blanc gris) disponibles à partir de 799 000 ariary seulement. Les Canvas tv 4K Qled – mini Led – Uled tv – écrans Oled et Smart tv – disponibles entre 17 et 120 pouces. La promotion continue avec nos Smart Tv 4K de marque « Hisense » (avec une garantie d’un an). Les détails sont à découvrir sur le site web et la page facebook : baolai ou au 033 37 188 88 (heures de bureau) », d’ après un responsable. Il y a aussi les lave – vaisselles, climatiseurs muraux et portatifs, subwoofers, panneaux solaires mono et polychristalline, brushings, cuisinières à gaz et électriques, convertisseurs, mini radios baffle bluetooth, synthétiseurs, congélateurs ( fonctionnels 135 heures après délestage), mixeurs, plaques de cuisson, réfrigérateurs de marque « Jeyoo », sound bar, machines à laver smart wifi, air fryer, Télé Led de 12 volts fonctionnel sans courant, mini – chaînes, machines à café à capsules, stabilisateurs, micros, fours micro onde, tables de mixage, aspirateurs, … Une période haute en couleur à savourer donc avec la société « Baolai ».