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Plus jamais ça !

Publié le mardi, 09 mai 2023


Le 8 mai 2023, les Nations libres ont commémoré la capitulation de l’Allemagne nazie. En effet, le 7 mai 1945 les nazis reconnurent leur défaite totale face aux Alliés et signèrent la reddition par le biais du maréchal allemand Alfred Jodi à Reims (France). Le lendemain 8 mai, la guerre cessait en Europe et la paix entrait en vigueur marquant la fin de la Seconde guerre mondiale. Les Alliés (USA, Angleterre et l’URSS) s’étaient mis d’accord à créer ensemble une organisation plus solide et plus puissante que la Société des Nations (SDN) capable de faire régner désormais une paix durable à travers le monde. D’où la naissance de l’Organisation des Nations unies en 1945. « Plus jamais  ça ! » se sont-ils exclamés d’une seule voix. On déplorait entre 60 à 70 millions de victimes dont environ 50 millions de civils. Un bilan très lourd que les dirigeants du monde, les pères fondateurs de l’ONU, ne voulaient plus vivre. A noter que du côté de l’URSS, la paix a été signée le 9 mai 1945 à Berlin.
Madagasikara n’a jamais connu de conflit armé avec un ou des pays tiers. Mais des crises cycliques, suivies des périodes dures de transition, émaillaient la vie politique du pays, les cinquante dernières années. Des périodes sombres durant lesquelles les âmes de ce pays ne voulaient plus jamais revivre ni entendre parler. Tristes parenthèses de l’Histoire au cours desquelles la Grande île fut mise au ban de la communauté internationale. La population, vivant dans ce beau pays, a dû subir les affres de l’embargo décrété par les pays partenaires, hostiles à tout changement de pouvoir en dehors de l’alternance démocratique. La transition de 2009 à 2014 marque le plus les esprits. Certes, les dirigeants en place dirigés par l’actuel Chef de l’Etat parvinrent, tant bien que mal, à se débrouiller seuls mais le fait de ne pas pouvoir bénéficier d’assistance ou d’aides au développement de la part de la communauté internationale, entendre les partenaires techniques et financiers (PTF) traditionnels, pendant cinq longues années impacte beaucoup aux conditions d’existence quotidiennes du peuple. De ce fait, les citoyens responsables refusent catégoriquement toute idée de recourir à une quelconque « transition » que certains politiciens de l’Opposition sont en train d’ourdir. Plus jamais ça ! Madagasikara ne traverse pas une période de crise pouvant justifier le recours à une transition.
En effet, une vague de conspiration se trame quelque part. Des acteurs politiques, en mal d’assise auprès du peuple craignant la déroute à l’échéance de novembre, fomentent et montent de toutes pièces des mobiles nécessitant la mise en place d’une transition. L’idée fait son bonhomme de chemin. Certains membres influents de la fédération des églises chrétiennes soutiennent sourdement « l’initiative ». Et même une frange de la communauté internationale « n’y trouve pas d’inconvénient si … ». La réponse de l’ambassadrice de l’UE Isabelle Delattre Burger à une question semble étonner plus d’un quand elle évoque le soutien de l’UE à une transition en … cas de consensus. Une réponse qui traduit une équivoque !
Dans tous les cas de figure, le pays ne veut plus entendre parler d’une transition !
Ndrianaivo

Fournir des services de qualité, mettre en œuvre des programmes adéquats pour prévenir et alléger les souffrances humaines des plus vulnérables. Tels sont les objectifs de la Croix-Rouge Malagasy (CRM). Madagascar compte actuellement 10.000 bénévoles répartis dans 23 Régions. Et à l'occasion de la Journée internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et des 60 ans de la Croix-Rouge Malagasy, cet organisme recrute de nouveaux membres. Des bénévoles qui sont prêts à donner leurs temps gratuitement à la communauté et qui ne touchent pas de salaire.
Cette journée a été marquée, lundi, par des expositions et une éducation, outre bien évidement la distribution de nourriture aux familles nécessiteuses. Par ailleurs, un don de sang s'est tenu au parvis de l'Hôtel de ville à Analakely. « Nous avons également eu l'honneur de célébrer nos volontaires en leur décernant des distinctions honorifiques et en leur remettant des certificats de premiers secours », explique un responsable au sein de la Croix-Rouge.
Ses actions ne se limitent pas seulement aux interventions durant les catastrophes, mais s'étendent à l'éducation, à la santé et à la sensibilisation. L'une des activités qui a distingué la Croix-Rouge à Madagascar en ce moment est l'aide à l’endroit des compatriotes après le passage des cyclones successifs. Cela comprend l'aide aux victimes à Morondava et Mananjary.
De 2021 à 2025, la Croix-Rouge Malagasy a comme objectifs d’assurer une amélioration durable de la qualité de vie des individus, des ménages et des communautés les plus vulnérables, améliorer le développement institutionnel et organisationnel pour une prestation de services efficace, ainsi que l'autosuffisance, l'intensification des programmes pour les plus vulnérables et les plus affectés par des crises humanitaires. Conforme à la stratégie 2030 de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la CRM vise également à faire progresser et intensifier des partenariats entre elle et d'autres sociétés nationales partenaires, déclare son secrétaire général, Andoniaina Ratsimamanga.
Recueillis par Anatra R.
 

Plaidoyer. Une séance de présentation sur le projet de loi sur les investissements à Madagascar a été effectuée hier à l’Assemblée nationale à Tsimbazaza par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy. Présentation ayant pour principal objectif de porter des modifications sur la loi actuelle datant de 2007 et qui peine à répondre aux demandes des entrepreneurs aujourd'hui. Il s'agit surtout de mettre en place une égalité des investissements entre les ressortissants locaux et étrangers.  Ainsi, devant les membres de la commission chargée de l’industrie et de la promotion du secteur privé, le ministre, accompagné des techniciens du ministère ainsi que des représentants du secteur privé, a expliqué l’importance de ce projet de loi. A partir de ce plaidoyer, l’Etat s’efforce de mettre en place un environnement propice aux entrepreneurs. Dans cette optique, la nouvelle loi sur les investissements permettra à Madagascar de s’aligner sur les standards internationaux en matière d’investissement. En effet, la refonte des textes régissant les investissements vise à instaurer un climat d’affaire attractif pour tout type d’investisseur, qu’il soit local ou étranger à travers la sécurisation de leurs investissements.

Transparence
   
Ce projet de loi sera aligné sur les normes internationales existantes et la transparence sera de mise dans le cadre de l’élaboration des processus administratifs nécessaires pour investir à Madagascar. Le principe qui régit ce projet de loi réside ainsi dans le fait d’assurer un traitement juste et équitable des investisseurs malagasy par rapport à leurs investissements tout en visant à harmoniser cette loi en matière d’investissement avec les autres textes déjà existants et qui régissent les différents secteurs d’activités à Madagascar. Puisque l’industrialisation du pays est un travail de longue haleine, cette loi va permettre de tracer une feuille de route sur la durée pour ne pas changer de cap à tout bout de champ, avec les objectifs, les moyens à mettre en œuvre et la cohérence des actions comme fil conducteur. Ainsi, toujours de concert avec le secteur privé, les cinq secteurs prioritaires pour l’industrialisation ont été fixés. L’agro-business, le textile, l’industrie de transformation minière, les huiles essentielles et les énergies renouvelables. A rappeler que ce projet de loi a été discuté depuis quatre ans avec les acteurs du secteur privé, les partenaires techniques et financiers, les bailleurs de fonds à l’instar de la Banque mondiale et l’Union européenne. Il a aussi déjà été décidé en commission de réforme sur les droits des affaires et débattu en Conseil du Gouvernement. Depuis, les avancées ont été constatées sur les efforts d’amélioration du climat des affaires locales dans le pays.

La rédaction


Un rendez-vous incontournable pour les passionnés des plantes. L’Alliance française d’Antananarivo (AFT), située à Andavamamba, n’est pas seulement un centre culturel mais également un grand jardin où les visiteurs pourront se détendre, admirer les fleurs et tout ce qui concerne la plantation. Devenu un événement immanquable et emblématique, le fameux « Festival des Jardins » se déroule dans l’enceinte de l’AFT pour le plus grand plaisir des adeptes de la nature et de l’art. Egalement conçu pour les curieux, il en est à sa cinquième édition cette année.
Actuellement, aucune précision n’a été communiquée concernant le calendrier de ce festival. Toutefois, les responsables invitent les acteurs du monde du jardinage, du bio et de l’écologie verte qui veulent prendre part à la manifestation à réserver au plus vite leur stand via l’adresse E-mail « HYPERLINK "mailto:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. "Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  ». Vu le grand succès des précédentes éditions, ce Festival des jardins représentera encore un carrefour pour les acteurs et passionnés de l’art du jardinage, incluant la poterie, la décoration florale, le lombricompostage, l’exposition de différentes espèces de plantes comme les orchidées, le bonsaï, le cactus, le moringa, des fruits, produits cosmétiques et alimentaires bio,...
Cette manifestation consacrée au  jardinage est organisé par l’AFT, en collaboration avec Telma Madagascar. Comme lors des éditions précédentes, de nombreux visiteurs sont attendus sur les lieux durant les jours de l’évènement. En déambulant dans les allées du festival, les visiteurs auront l'occasion de découvrir, observer ou parfois même toucher différentes plantations, admirer des jardins et des créations uniques.
Notoire
Le Festival des jardins accueille à chaque édition des paysagistes, concepteurs, amateurs et experts en botanique, venus des quatre coins de l’île.  Rappelons que l’Alliance française d’Antananarivo, dans sa mission de promotion de la culture locale, met l’honneur durant cet événement le savoir-faire des agriculteurs et paysagistes malagasy. Ce sera également une grande occasion pour l’enseigne de sensibiliser les citoyens à la préservation de la nature et de l’environnement. Par ailleurs, il s’agira d’une opportunité pour les adeptes du jardinage de partager les expériences entre les professionnels du milieu, mais également de faire connaître les produits locaux au grand public. Au programme, diverses stands dédiés au marché des plantes, des ateliers de découverte, des expositions et conférences ainsi que de multiples jeux et des animations pour tous les âges. Bref, c’est tout l’intérêt d’un tel festival de présenter au public le savoir-faire de nos jardiniers et la beauté de leurs produits.
Sitraka Rakotobe

LA UNE DU 09 MAI 2023

Publié le lundi, 08 mai 2023

La course au titre est lancée. Dix millions d’ariary attendent les lauréats au bout de la compétition dans la Zone A et zone B ainsi que les Poules des As. L’ouverture officielle de la deuxième édition de l’un des plus grands tournois de Madagascar a eu lieu le weekend dernier, sur le terrain d’Ambohimamory Itaosy.  Pour lutter contre  la consommation et l’addiction à la drogue « Rôrô » et d’autres stupéfiants, Atsimondrano Action Sport, dirigé par le président du comité Andry Ratsivahiny, a réalisé une campagne de sensibilisation contre la drogue auprès des jeunes de sa circonscription, à travers ce tournoi.

Une Direction chargée de la surveillance a été mise en place à la Douane malagasy. La propagation des drogues, en particulier le « Rôro », est devenue incontrôlable sur le territoire national. Bien que les arrestations s'enchaînent et que de nombreux produits stupéfiants ont été saisis, ces derniers font toujours des ravages chez les jeunes et le nombre de victimes ne cesse d'augmenter chaque jour. Ces jeunes accros sont devenus violents et mettent en péril la vie de la communauté. 

Un millier de pratiquants à Madagascar. Le « Taichi » est une pratique millénaire chinoise vieille de 2.500 ans. Il s'agit d'une technique qui met en avant l'utilisation de l'énergie humaine interne pour atteindre un objectif de façon efficiente, harmonisée et coordonnée. L'art allie mouvement et concentration, ce qui réduit particulièrement le stress et l'anxiété. « Les Malagasy commencent à connaître et découvrir cette discipline, à la fois énergétique et sportive, incluant art martial et "self defense". Il s'agit d'une bonne thérapie qui prend soin des organes du corps humain. Ceux qui le pratiquent restent jeunes et sont moins stressés au quotidien », informe Maître Mamisoa Rakotondrazafy, coach en « Taichi » depuis une vingtaine d'années. 

Face à la menace de grève du comité des vacataires de l'université d'Antananarivo qui est censée débuter ce jour, le ministère de tutelle a clarifié que le paiement de leurs dus sera effectué après que les bourses d’études seront distribuées. En effet, le comité des vacataires se plaint du non-paiement de ses indemnités de vacation. Il a ainsi lancé un ultimatum à travers une lettre adressée à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi qu’au président de l'université d’Antananarivo. Dans cette lettre, un arrêt des cours au sein de l’Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo sera appliqué si leur revendication n’obtient pas une réponse favorable. En outre, les membres dudit comité ont aussi demandé des clarifications à propos des modalités de recrutement et une charte claire qui régit les vacataires.

Enième subvention !

Publié le lundi, 08 mai 2023

L’Etat débloque 441 milliards d’Ar de subvention pour la JIRAMA. L’énième « coup de pouce » accordé par l’Etat à la Société nationale d’eau et d’électricité. En tout cas, ce n’est pas la première subvention qu’on a versé à la JIRAMA ni apparemment la dernière. Justement, on est en droit de demander « à quand la fin de cet argent jeté par les fenêtres ? »

Point n’est besoin de remonter loin, il suffit de se limiter à quelques années pour s’en rendre compte de l’importance quantitative des subventions fleuve allouées par l’Etat au profit de la JIRAMA.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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