Politique

La coupe des arbres fait encore rage dans la forêt d’Ankerika avec l’exploitation illicite pour la production de charbon de bois. Dans la lutte pour la protection de nos forêts et sa biodiversité ainsi que nos réserves naturelles, la capture des braconniers font partie des priorités du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Avec l’application de la « Tolérance zéro » partout. Après avoir reçu des informations venant de personnes ayant gardé l’anonymat et concernant la dégradation du noyau dur de la forêt d‘Ankerika, dans la Commune de Sakaramy, une descente a été effectuée sur les lieux.Les agents…
De l’ingérence flagrante ! Tel peut – on qualifier la dernière déclaration conjointe faite par les partenaires internationaux et membres du corps diplomatique à Madagascar (Union européenne, Ambassade des Etats – Unis, Ambassade d’Allemagne, Ambassade de France, etc.). Pour rappel, les entités précitées ont exprimé dans ledit communiqué « leur préoccupation face à l’annonce faite par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Justin Tokely, le 31 mars dernier et portant sur la réglementation de toutes manifestations politiques et réunions publiques sur le territoire malagasy. Cette règlementation qui ne s’appliquerait pas, en outre, aux membres de l’Exécutif oblige la …
Vaste coup de filet de la compagnie territoriale de la Gendarmerie de Toamasina dans un bar baptisé Palistone sis dans le quartier de Tanamakoa, parcelle 12/12, hier. Soixante jeunes âgés entre 12 et 17 ans dont des filles y furent alors arrêtés. En débarquant sur les lieux, les gendarmes ont surpris ces jeunes en train de boire de l’alcool et de fumer également. Pire, l’on soupçonne même que ces boissons alcoolisées contiennent un cocktail susceptible de provoquer une dépendance chez les consommateurs.
Nazra Said Hassani aurait empoché 2,5 à 4 milliards de francs comoriens, soit entre 24 à 38 milliards d’ariary, en entrainant des dizaines de personnes, dont des politiciens et des opérateurs privés de l’île sœur, dans une pyramide de Ponzi. L’étau se refermant sur elle suite à l’effondrement du système, la jeune femme âgée dans la vingtaine aurait quitté le territoire comorien sous une fausse identité en compagnie de son mari et de leur enfant. Après une escale à Addis-Abeba, son vol l’a amenée à Madagascar. Alors qu’elle se serait de nouveau apprêtée à prendre la poudre d’escampette, la fugitive…
L’Etat débourse chaque année près de 35 milliards d’ariary pour les bourses d’allocation d’études. Quelque 115 000 étudiants régulièrement inscrits aux six universités publiques de Madagascar en bénéficient. Les inscrits en L1 à eux seuls ponctionnent 45 % de ces dépenses. La moitié va aux niveaux L2 jusqu’au M2. Les 5 % restants sont distribués aux doctorants. Selon les statistiques, seuls 25 % des inscrits en L1 montent au niveau supérieur. Pour les 75 % calés, environ 10 % acceptent de redoubler ou sont autorisés à redoubler. Le reste, 90 %, disparaît après. Volontairement et involontairement. En déduction, les caisses…
Les affaires suivantes se déroulent dans deux localités, l’une distante d’au moins de plusieurs centaines de l’autre dont Manjakandriana dans l’est de la Capitale et Mananjary dans le Sud-est. Mais elles ont été les théâtres de faits similaires car se rapportant sur le faux monnayage. A commencer par les faits survenus le 4 avril dernier dans cette dernière ville où la Police a arrêté trois suspects âgés entre 26 et 46 ans.
Catastrophique ! Tel est le qualificatif qui vient à l’esprit face à l’état de dégradation des routes à Antananarivo. Trous béants, voies caillouteuses, couches de goudron presque en voie de disparition, etc. Aucun axe n’est épargné. Dans certaines parties de la Capitale, certaines voies ressemblent quasiment à des routes secondaires. C’est notamment à Behoririka vers Antanimena, en passant par Tsaralalàna en plein centre-ville, ou encore à Antohomadinika, aux 67Ha, à Tsimbazaza, Ankorondrano. Bref, la liste est longue. L’abondance des pluies en cette saison humide ne fait qu’empirer la situation. A cela s’ajoute le mauvais éclairage public qui rajoute un souci…

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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