La Capitale entière respire à nouveau. La récente levée du couvre-feu a marqué un tournant bienvenu pour une myriade d'activités économiques qui, par nature, s'épanouissent sous le manteau de la nuit. Là où l'obscurité imposait autrefois le silence, une timide renaissance se profile, apportant un regain d'optimisme aux entrepreneurs et travailleurs dont le gagne-pain est intimement lié aux heures tardives. A Analakely, le rendez-vous du vendredi « joli », autrefois synonyme de vie grouillante, reprend ses droits. Bien que timidement, les vendeurs ambulants retrouvent leur espace et leurs clients. "Ces dernières semaines ont été dures pour nous," confie l'un d'eux,…