Publié dans Politique

Lutte contre le paludisme - Le Premier ministre auprès des districts touchés

Publié le vendredi, 01 mai 2020

Le Premier ministre Ntsay Christian mène une lutte contre le paludisme. Hier, il était à Vondrozo et Iakora pour procéder au lancement officiel de cette lutte.

Les autorités se trouvent sur tous les plans en matière de santé publique. Le coronavirus n'est pas en effet la seule maladie qui touche Madagascar. Le paludisme frappe encore la population malagasy, notamment celle en milieu rural. Parallèlement à la lutte contre la pandémie du Covid-19 donc, le Premier ministre Ntsay Christian fait également la guerre contre le paludisme.

Hier, le chef du Gouvernement était à Vondrozo pour lancer officiellement la campagne contre le paludisme. Il était accompagné du ministre de la Santé publique, le Pr Ahmad Ahmad, et le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Jean Richard. Lors d'un entretien avec la presse, hier, le numéro un du Gouvernement a expliqué qu'il y a actuellement 9 districts touchés par le paludisme. Et ils présentent un retard de développement par rapport aux autres. 

Les Districts de Vondrozo et de Iakora font partie de ces districts. La raison pour laquelle le Premier ministre a choisi le District de Vondrozo pour le lancement officiel de la campagne. Pour ce district en particulier par exemple, les médicaments utilisés pour le traitement du paludisme étaient en rupture de stock depuis le début de cette année. Cela fait presque 4 mois que les hôpitaux ou centres de santé de base de ce district ne possédaient plus de médicaments.

Le Premier ministre y a apporté une solution immédiate face à cette situation alarmante. Alarmante car depuis le début de cette année, 1 480 cas de paludisme y ont été détectés dont 10 morts. Une situation malheureuse qu'en ce début du deuxième millénaire, le paludisme tue toujours en masse. Le Premier ministre a ainsi offert des lots de médicaments au Centre hospitalier de Référence de District de Vondrozo pour pallier ce manque de médicaments.

Profitant de cette descente, le Premier ministre a également effectué un suivi des travaux de construction de l' « Hopitaly manara-penitra » de Vondrozo. Les travaux n'enregistrent aucun retard jusqu'à maintenant. Les activités vont bon train malgré le fait que l'on se trouve toujours en période d'urgence sanitaire. La population espère que cet hôpital sera opérationnel dans un futur proche. D'ailleurs, seule une population saine pourra enclencher le développement de sa communauté et de sa région.

Outre l'amélioration du secteur de la santé, le Premier ministre a également apporté une solution à l'insécurité dans le District de Vondrozo. Même si l'insécurité a enregistré une nette régression, des solutions durables ont été mises en place. Ainsi, un détachement de sécurité militaire sera mis en place incessamment. Des militaires en renfort de ceux sur le terrain sont déjà sur les lieux. Les infrastructures devant accueillir ces militaires et les éléments de la Police nationale sont en cours de construction.

Pour le Premier ministre, le District de Vondrozo doit figurer parmi les districts modèles en matière de développement. Ainsi, le secteur de l'énergie a connu une amélioration. L'électricité fonctionne désormais 16heures sur 24 dans ce district. L'électricité y étant un des facteurs déterminant du développement.

Boaza

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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