Publié dans Politique

Covid-Organics - La Centrafrique, le Congo Brazzaville et la RDC reçoivent leur part

Publié le lundi, 04 mai 2020


Les pays africains se bousculent pour obtenir leurs doses de Covid-Organics auprès de Madagascar. Hier, ce fut au tour de trois autres pays africains à savoir la République Centrafricaine, la République du Congo (Congo-Brazaville) et la République Démocratique du Congo de bénéficier des dons de ce remède traditionnel élaboré par les chercheurs de l’Institut Malgache des Recherches Appliquées et destiné à lutter contre le coronavirus. Ces pays qui font partie de l’Afrique Centrale emboîtent le pas à leurs voisins de l’Afrique de l’Ouest qui ont déjà obtenu leur part à travers des dons remis au gouvernement de la Guinée Bissau, la semaine dernière.
Une délégation comptant 5 membres est arrivé au pays à bord d’un vol spécial, hier, en début d’après – midi à Ivato. Ces émissaires, dépêchés par le gouvernement de Congo Brazzaville, sont venus représenter les trois pays précités. La délégation dirigée par le Président de la Commission Nationale en Charge de la pandémie Covid-19 du Congo, le Pr Elira Dokekias Alexis, a été accueillie par une équipe du gouvernement conduite par le ministre de l’Intérieur, Tianarivelo Razafimahefa. Dans une brève allocution, ce dernier a adressé des remerciements aux dirigeants malagasy tout en mettant l’accent sur la fraternité entre pays africains que symbolise ce geste de l’Etat Malagasy.
Une longue série de sollicitations
Les dons remis à cette délégation congolaise sont composés de 22 paquets dont 150 doses curatives et préventives de CVO par paquet, soit 3300 doses en tout. Avant de partir, les émissaires congolais ont eu un entretien avec le ministre de la Santé publique, le Pr Ahmad Ahmad. Après ces trois pays, la valse des pays africains séduits par le Covid-Organics est encore loin de se terminer. D’autres émissaires africains sont encore attendus sur le territoire malagasy. Aux dernières nouvelles, plusieurs présidents, à l’instar de celui de la Tanzanie, auraient déjà pris contact avec l’Etat Malagasy et ont manifesté leur intérêt en vue de faire profiter du CVO à leurs populations. Le Président tanzanien a déjà annoncé publiquement son intention d’envoyer un avion à Madagascar pour acquérir ce remède contre le Covid-19.
Rappelons que la semaine dernière, la Grande île a déjà fait don de 16 050 doses de CVO, dont 5250 à titre curatif et 10 800 autres destinées à la prévention, pour les 15 pays membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) dont la Guinée Bissau, le Bénin, le Cap vert, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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