Publié dans Politique

Pour une efficacité optimale et continue - La cure préventive CVO à refaire toutes les 2 à 3 semaines

Publié le mardi, 21 juillet 2020

Comme il fallait s’y attendre, les détracteurs du Covid- Organics ou CVO n’ont pas manqué de se servir de l’augmentation du nombre de nouveau cas et de décès liés au nouveau coronavirus pour clouer au pilori ce remède traditionnel amélioré développé par l’IMRA (Institut malagasy de recherches appliquées) dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid -19.

Ces mêmes anti-CVO d’enfoncer davantage le clou lorsqu’il est apparu que des personnes plus ou moins connues aient été contaminées par le virus alors que, quelques temps auparavant, elles avaient déclaré publiquement avoir pris le CVO. Au vu cependant des témoignages de ces malades eux-mêmes, il faut se demander si ce semblant inefficacité du remède de l’IMRA ne procède pas en fait de son mauvais usage.

On a pu remarquer en effet que, parmi ceux qui, malgré la prise de CVO, sont tombés ultérieurement malades, certains avaient avoué ne pas avoir mené à son terme la cure préconisée.  Dans la plupart des cas, la raison évoquée  est l’apparition d’effets secondaires dès les premières prises. Par précaution, les sujets ont alors préféré arrêter le traitement. Certains autres (les plus nombreux), en l’absence de préconisation sur la nécessité d’un rappel, se sont contentés d’une cure unique. Dans l’un ou l’autre cas, il est apparu que le CVO n’avait aucune efficacité ou n’avait qu’une efficacité limitée dans le temps.

Hier, intervenant lors de l’émission spéciale Covid-19 sur les ondes des stations audiovisuelles publiques et privées du pays, le Professeur Randriamanantany Zely, directeur général de la fourniture des soins au ministère de la Santé publique, avait révélé ce que ces prédécesseurs avaient omis de mentionner auparavant. A savoir que, en réalité, la cure préventive du CVO était à renouveler « toutes les 2 à 3 semaines ».  Sans qu’il soit nécessaire de le préciser, un tel rappel périodique est nécessaire pour une efficacité optimale et continue de la prévention. En effet, la propriété de ce remède traditionnel est de stimuler la défense immunitaire de l’organisme et il est plus qu’évident que son effet, contrairement à celui d’un vaccin qui est d’apporter une immunité plus ou moins durable, est limité dans le temps.

Quoi qu’il en soit, bon nombre d’adeptes du CVO, sans attendre la préconisation d’un rappel de la part des autorités sanitaires ou des scientifiques de l’IMRA, ont repris de leur propre chef la cure préventive. Et apparemment, bien leur en a pris car beaucoup d’entre eux restent indemnes du Covid-19 jusqu’ici. Dans tous les cas,  à ce jour, aucun effet inquiétant, signe de « surdosage », n’a été rapporté parmi ceux qui reprennent d’une manière périodique le CVO préventif. Preuve s’il en était encore besoin que ce remède, administré à bon escient, ne peut avoir que des effets bénéfiques sur l’organisme.

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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