Publié dans Politique

Commune urbaine d'Antananarivo - Naina Andriantsitohaina fonce sur l'assainissement

Publié le mercredi, 12 août 2020

Rétablir la dignité de la ville des Mille mise à terre. Telle est la mission que s'est lui-même assigné le maire de la Capitale de Madagascar lors de son accession à la première magistrature de la ville. Naina Andriantsitohaina, puisqu'il s'agit de lui, met en place tous les ingrédients pour atteindre les points illustrés dans son « Veliranon'Iarivo », annoncé durant la campagne électorale.

 

Dès le lendemain de sa prise de fonction, il est entré en action pour redonner les trottoirs aux piétons, les rues aux automobilistes et le marché aux marchands réguliers. Une entreprise d'assainissement qui froisse certains, mais attendue et saluée par les Tananariviens. Cela s'est poursuivi par la démolition des box et des kiosques métalliques, dans certains quartiers du centre-ville, afin de ramener l'ordre dans la première ville du pays. Actuellement, la Mairie a annoncé son intention de démolir les nouveaux pavillons installés sur l'esplanade d'Analakely contesté encore une fois par certains opérateurs.

C'est sous l'actuelle mandature de l'actuel numéro un de la Capitale également que la hausse des frais de fourrière a été prise. Une mesure qui a été prise afin de dissuader certains automobilistes de commettre des infractions. Le maire d'Antananarivo ne s'est pas arrêté en si bon chemin. La CUA a aussi suspendu la délivrance d'autorisation de remblai pour permettre notamment la vérification de celles de remblai et de déblai dans sa circonscription. Une initiative consécutive qui était intervenue à la suite de la montée des eaux dans Tana. Le grand patron de l'Hôtel de Ville d'Analakely a entrepris un assainissement du secteur des transports en commun à Antananarivo. Il a en effet lancé la numérisation des licences des taxis.

Actuellement, l'édile d'Antananarivo s'attaque à l'assainissement du patrimoine de la Commune. La Mairie a ainsi annoncé son intention de reprendre en main sa propriété à d'Anosipatrana occupée actuellement par la station audiovisuelle Malagasy Broadcasting system (voir article par ailleurs). Tout cela pour dire que la remise en ordre de la ville d'Antananarivo, annoncée par Naina Andriantsitohaina durant la propagande, est en marche. Et malgré les réticences et les oppositions, l'homme et son équipe montrent qu'ils sont déterminés à aller de l'avant.

L'équipe dirigeante de la CUA reste toutefois encore attendue sur plusieurs chantiers. A l'approche de la saison des pluies, le staff de la Mairie doit réfléchir à la réhabilitation des routes d'Antananarivo dont nombreuses sont dans un état de délabrement avancé. La gestion des parkings de la Capitale constitue également un point important dans le programme du maire. Quid également des marchands de rue qui ont repris leurs mauvaises habitudes, ces derniers temps, suite au coronavirus.

La Rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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