Publié dans Politique

Mobilisation pour le Sud - Vers la capitalisation des ressources en eau

Publié le mardi, 27 juillet 2021

Pour une meilleure production agricole. Le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) collabore avec le Programme alimentaire mondial (PAM) pour mobiliser les ressources en eau dans le Sud de Madagascar. « Les activités entreprises dans le cadre de cette collaboration profiteront à 16 localités des Régions d’Androy et d’Anosy, les Districts les plus touchés par le Kere.

16 000 habitants en seront bénéficiaires, outre les plus de 400 ha de surfaces à irriguer », informe Voahary Rakotovelomanantsoa, ministre de tutelle. Concrètement, 7 localités des Communes d’Antanimora, d’Andalatanosy et d’Ampamata, dans l’Androy, ainsi qu’Ifotaka et Behara dans l’Anosy recevront des dispositifs d’alimentation en eau de consommation et en eau destinée à intensifier la production agricole. Ceci pour faire face au fait que la production agricole soit réduite à 50% par rapport à la moyenne sur les 5 dernières années. « La population bénéficiera de l’eau à usage multiple avec ce partenariat avec le MEAH », précise Moumini Ouedraogo, représentant du PAM dans le pays.

Le Kere nécessite des actions d’urgence pour sauver des vies humaines. La distribution de vivres pour plus de 700 000 personnes par mois, avec l’appui du Gouvernement, en fait partie, d’après le premier responsable dudit organisme onusien. « Nous aidons aussi la population à se prendre en charge elle-même, y compris les petits producteurs. Les bénéficiaires témoignent qu’ils arrivent à envoyer leurs enfants à l’école, même dans les établissements privés, à améliorer l’habitat ainsi que leurs conditions de vie », ajoute-t-il. « Le Gouvernement malagasy s’engage à l’éradication du Kere dans le Sud. Parmi les partenaires, le soutien du PAM va à la résilience et le développement, outre les actions d’urgence », rappelle le numéro Un du MEAH. Ce dernier d’insister sur le fait que les travaux menés dans le Sud avancent…

Patricia R.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff