Publié dans Politique

Conseil à Iavoloha - Le nouveau ministre des Mines absent

Publié le mercredi, 18 août 2021

Le sort du nouveau déjà presque ex - ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Brice Andrianasolo intéresse au plus haut point les observateurs de la vie nationale et l'opinion publique en général. En effet, quelques heures seulement après sa nomination officielle au Palais d'Iavoloha dimanche dernier, l'homme a été au cœur des nombreuses polémiques sur les réseaux sociaux.

Plusieurs dossiers au parfum de scandale à son sujet ont été partagés par les internautes. Des publications qui étaient loin d'être à l'avantage du concerné car lui prêtant un passé sulfureux lié à des actes d'escroquerie et d'abus de confiance, entre autres. Un reportage vidéo qui remonte à 3 ou 4 ans et dans lequel des membres de la diaspora malagasy à l'étranger le pointent du doigt et se disent victimes de ses actes a également refait surface, alimentant davantage la polémique.

En tout cas, ces nombreuses controverses ont suffi à remettre en question la crédibilité du concerné en tant que membre du Gouvernement, et par la même occasion sa nomination à un tel poste.  

Passation invalidée

48 heures après sa nomination, plusieurs médias évoquaient la menace de limogeage qui pesait contre ce nouveau membre de l'équipe gouvernementale. Aux dernières nouvelles, la passation de service ayant été annulée, l'homme n'a pas encore pu intégrer son bureau de travail.  Ce qui devait être sa voiture de fonction tout comme ses gardes du corps lui auraient également été retirés. Pour l'instant, c'est son prédécesseur Fidiniavo Ravokatra qui assure les affaires courantes au sein du département ministériel qu'il devait occuper.

Selon des sources bien informées, le nouveau membre du Gouvernement était absent au Conseil des ministres - le 2ème après la nomination de la nouvelle formation du Gouvernement Ntsay - qui s'est tenu hier au Palais d'Iavoloha. De retour de son déplacement pour assister au sommet de la SADC au Malawi, le Président Andry Rajoelina a dirigé cette réunion avec les membres du Gouvernement. La décision du chef de l'Exécutif sur le sujet est fortement attendue.

La Rédaction 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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