Publié dans Politique

Emploi - Le salaire minimum révisé à 250 000 ariary - Une hausse de soldes de 5 à 25% pour les fonctionnaires

Publié le lundi, 02 mai 2022

Bonne nouvelle pour les travailleurs malagasy ! Comme il l'avait annoncé il y a quelques jours, le Président Andry Rajoelina a fait une déclaration officielle relative à la hausse du salaire dans un discours à la Nation, à l'occasion de la fête du travail, dimanche. Une augmentation de soldes qui profitera à tous les travailleurs aussi bien du secteur privé que celui public.

Pour le secteur privé, la décision vise à soutenir les travailleurs malagasy à faire face à l'inflation due à la crise mondiale. Concernant le contexte malagasy, le Chef de l'Etat a notamment évoqué la crise liée à la pandémie de Covid-19, puis la série de cyclones qui a frappé la Grande île et enfin l'impact de la guerre qui oppose la Russie et l'Ukraine. Autant de facteurs qui risquent d'exacerber l'inflation déjà fortement ressentie au sein des ménages.

Cela a d'ailleurs été au cœur des discussions lors de la réunion de concertation entre le Chef de l'Etat et les groupements du secteur privé, vendredi dernier, au Palais d'Iavoloha. Au terme d'intenses négociations ayant duré plus de 4 tours d'horloge, le Gouvernement malagasy et le secteur privé se sont convenus pour une augmentation du salaire minimum qui est désormais fixé à 250.000 ariary. Une hausse de 9.9%, soit de 220 000 ariary, a déjà été actée entre le syndicat des travailleurs et le groupement patronal le 28 mars dernier. Une hausse salariale que le Président de la République ne trouve pas suffisante par rapport à l'inflation actuelle. Par conséquent, l'Etat a pris la décision de compenser la différence pour que les salariés puissent toucher 250.000 ariary net. Le sort des autres catégories professionnelles relèvent de la prérogative des employeurs du secteur privé.

Aux plus petits grades, la hausse la plus élevée

Quant aux fonctionnaires, le Président de la République a annoncé qu'une hausse de salaire variant de 25% à 5% sera appliquée dès ce mois de mai. Le salaire des agents de l'Etat connaitra une hausse de 25% pour ceux qui perçoivent le salaire le plus bas contre 13% pour le salaire moyen. Les agents de l'Etat touchant des rémunérations déjà élevées bénéficieront quant à eux d'une hausse de salaire de 5%.

Pour en revenir au secteur privé, l'homme fort du pays n'a pas manqué de saluer la persévérance et les efforts fournis par les opérateurs économiques durant ces deux années difficiles auxquelles ils ont dû faire face aux effets de la pandémie et actuellement de la crise mondiale. Il a également exprimé sa satisfaction à l'endroit du groupement patronal et des syndicats des salariés dans leurs efforts respectifs d'entretenir un vrai dialogue afin de maintenir la paix sociale. « Nous continuerons à travailler ensemble, à redoubler nos efforts et faire front pour faire avancer le pays, faire prospérer chaque famille pour que chaque citoyen puisse se tenir debout », a conclu le Président.

La Rédaction

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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