Publié dans Politique

Drame familial - Il tue sa femme et se suicide

Publié le vendredi, 06 mai 2022

Vers les premières heures de la matinée du 2 mai dernier, la Commune de Mangabe, à Foulpointe, District de Toamasina II, s'est réveillée avec deux cadavres entre les bras. Et pas tendre. Les deux corps sans vie d'un homme et d'une femme, visiblement morts de façon barbare, ont été trouvés dans une cabane d'habitation. La vision a horrifié les habitants. Le torse nu, l'homme était pendu à la volige de la maison avec une corde tandis que la dame couchée sur un lit.

Son cou présentait de vilaines blessures comme si on le lui avait tranché avec un objet contendant, mais aussi très maladroitement. Des photos le montrant ont été partagées sur les réseaux sociaux. Après un constat de la Gendarmerie mais aussi du médecin-chef du Centre de santé de base (CSBII) local, les victimes ont été identifiées. Il s'agit bel et bien d'un couple.

L'homme s'appelait François Mananjara, la femme répondant au nom de Rota Genia Madeleine. La famille de celle-ci était terrassée lorsqu'elle a découvert la triste réalité à l'intérieur de la maisonnette, le 2 mai dernier. Dire que la veille, la victime a quitté le foyer parental, afin de rejoindre son mari, pour ne plus jamais revenir.

Les conclusions des enquêteurs de la Gendarmerie sont assez explicites pour tenter d'avoir une idée sur les causes de ce double décès. Et l'homme avait mis un terme à la vie de sa conjointe en l'étouffant avec un oreiller, du moins selon une version de la Gendarmerie. On voit bien que cette dernière aurait omis de parler d'une agression faite avec un objet tranchant. Une fois son forfait commis, le mari s'est finalement décidé de se suicider de manière plutôt sadique. Non seulement, il se serait volontairement vitriolé, mais il a également transpercé son propre corps avec un couteau avant qu'il ne se soit pendu finalement.

Le couple a vécu maritalement depuis 4 ans. Mais récemment, les époux étaient en pleine déconfiture et ont dû alors vivre séparément. En cause, l'homme aurait, entre-temps, entretenu une relation avec sa concubine. De toute façon, c'était cette incartade du mari qui expliquerait la décision de sa femme de le quitter pour aller vivre ensuite chez ses parents à Mahambo.

Bien que nous ayons expressément omis d'entrer dans les détails de ce problème d'ordre familial, on peut dire simplement qu'il se traduit par une profonde divergence d'idées entre les deux familles. De toute façon, le rapport de la Gendarmerie, le confirme. Le seul élément qui a filtré de l'affaire, c'est que, le 1er mai dernier, donc la veille même du drame, l'homme aurait fait pression sur son épouse afin de le rejoindre à Mangabe. C'est ce que la malheureuse a d'ailleurs fait, et au prix de sa vie.

F.R

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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