Publié dans Politique

Drame à Nosy Varika - Une mère de famille et ses fillettes meurent calcinées

Publié le vendredi, 24 juin 2022

Pleurs et déchirements vers 1h de l’après-midi, jeudi dernier, au constat de tristes faits survenus à Tanambao 5, un quartier situé en plein cœur de Nosy Varika. La maison où logeaient une professionnelle de la santé publique, répondant au nom de Nicole Ginette Ravelonasy (34 ans), a pris feu. Le plus horrible dans cette affaire, c’est que la secrétaire au CHRD de cette ville du Sud-Est ainsi que ses fillettes respectivement de 3 ans et 5 ans s’y trouvaient rapidement et complètement piégées par les flammes qu’elles n’avaient eu jamais la moindre chance d’en sortir vivantes.

Effectivement, les trois ont alors péri dans des conditions atroces, lors de cet incendie qui a complètement consumé la chambre située à l’étage supérieur de leur maison, et ce, malgré les tentatives de la mère de famille de trouver une issue pour sauver leur vie. En vain ! Le fait que la maisonnette est construite avec des matériaux extrêmement inflammables, dont des tôles galvanisées, a aggravé la situation. « Les victimes n’ont plus trouvé le bon chemin car les flammes les ont déjà bloquées dans l’escalier qui devait les conduire au rez-de-chaussée », confie un témoin.

Pour les quelques témoins ayant pu assister à cette scène atroce, beaucoup ont affirmé que le drame s’est produit tellement vite qu’ils ne l’ont réalisé qu’en apercevant les flammes qui se développaient tout en dévastant l’appartement, et les trois victimes avec. La version d’un chef de famille qui occupe le rez-de-chaussée semble être la plus explicite pour décrire cette scène cauchemardesque. « Nous avons pris tranquillement nos repas lorsque j’ai entendu des grands bruits de pas précipités en-dessus. J’étais loin de me douter de ce qui était en train se produire car j’ai crû que les fillettes s’amusaient comme à leurs habitudes. Mais à un moment donné, nous avons entendu les hurlements de détresse de ma co-locataire. Puis, plus rien. C’étaient les cris au feu des voisins, qui nous ont finalement alarmés », raconte le locataire qui habite au rez-de-chaussée, miraculeusement épargné.

L’inexistence d’un service de sapeurs-pompiers dans la cité de Nosy Varika, expliquerait bien à certains égards la rapidité des flammes pour semer la mort et la désolation chez cette petite famille. Si bien que l’intervention des membres du Fokonolona pour tenter de circonscrire le feu avec les moyens du bord, n’a d’ailleurs pas permis, ni sauver à temps les trois personnes victimes ni éteindre l’incendie. Pour le moment, la cause du sinistre n’a pu être encore expliquée. La seule certitude, c’est que la maîtresse de maison victime avait fait une cuisson au four, et que l’incendie aurait dû probablement se déclencher à cause d’un problème électrique. Originaires de Toamasina, les victimes ont vécu alors à Nosy Varika où la professionnelle de la santé publique y était affectée. Enfin, le ministère de la Santé publique, sitôt informé, s’est mobilisé. L’enquête menée par les Forces de l’ordre pour tenter d’éclairer ce drame, suit son cours.

Franck R.

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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