Publié dans Politique

Disparition de 36 kg d’or et 64.000 litres de gasoil - Des "magiciens" à Madagascar !

Publié le mercredi, 29 juin 2022


Des voleurs dignes du film « Insaisissable » opèrent dans la Grande île. A leur actif, plusieurs faits de haut vol, dont celui de 36 kilos d’or et de pierres précieuses entreposés au sein même des locaux du ministère des Mines, mais aussi celui de plusieurs dizaines de milliers de litres de gasoil au sein de la Compagnie nationale d’eau et d’électricité de Madagascar (JIRAMA). Au total, ce sont des butins d’un montant vertigineux dont se sont emparés ces ‘‘Arsène Lupin’’ des temps modernes.
Aux Mines, la technique que les escrocs ont employée est une méthode de casse subtile. 36 kg et demi d’or ont été dérobés, ainsi que des pierres précieuses. Aucune trace d’effraction n’a été trouvée sur le coffre dans lequel était entreposée la marchandise de valeur. Les malfaiteurs substituent alors le bien par 24 kg d’objets métalliques, mêlant lamelles de fer ou de cuivre. Lorsque l’on s’aperçoit de la supercherie, les aigrefins sont déjà loin. C’est un spectacle de magie : vous avez en face de vous des magiciens capables de subtiliser à votre insu alors que vous êtes en train de regarder, comme un prestidigitateur le ferait. Et hop, l’écrin disparaît, le rideau se ferme ».
A la JIRAMA c’est à un tour de passe-passe tout aussi similaire et tout aussi bluffant que les spectateurs ont eu droit. Plus de 64 000 litres de gasoil se seraient évaporés au nez et à la barbe de tous à la centrale thermique d’Ambohimanambola. Depuis une semaine que ce scandale a éclaté, les responsables en haut lieu au sein de la JIRAMA se sont murés dans un silence. Toutes les voix autorisées interrogées ont affirmé ne pas avoir d’informations sur le sujet. Pourtant, des informations qui circulaient fortement font état d’enquêtes menées par la Justice et de plusieurs personnes auditionnées. Des personnes auraient d’ailleurs déjà été placées sous contrôle judiciaire. Quoi qu’il en soit, un observateur averti de la situation au sein de la JIRAMA soutient que ce genre de disparition ne serait pas totalement impensable vu la gabegie qui règne au sein de cette compagnie.
La Rédaction



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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