Publié dans Politique

Sommet international sur l’ODD - Les réformes de l’éducation présentées à New York

Publié le jeudi, 07 juillet 2022



« La résilience n’est pas un choix mais une obligation pour un pays comme Madagascar qui subit des famines, des cyclones détruisant des salles de classe, une situation accentuée par la pandémie liée à la Covid-19 ». Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN), l’a déclaré dans son intervention à New York, dans le cadre du sommet international sur l’ODD 4. Face à cette situation, des efforts et des réformes ont été initiés sous différentes dimensions.
Au niveau budgétaire, ces réformes se concrétisent par l’octroi d’un financement à hauteur de 20% à travers les caisses-écoles et les cantines scolaires. A cela s’ajoutent les cash transferts dans les lycées. D’un autre côté, la dotation de kits scolaires pour alléger les charges parentales ou encore les subventions à l’enseignement privé et la prise en charge des impôts des établissements non publics font partie des activités dans le cadre de la réforme.
Parmi les dégâts cycloniques de cette année, 8 528 salles de classe ont été détruites ou endommagées. Ainsi, la construction de packs complets d’écoles et d’universités aux normes anticycloniques fait partie des activités entreprises. A cela s’ajoute la dotation de subventions et les aides financières spéciales Covid et post-cycloniques au profit des enseignants.
Au niveau législatif, la réforme de l’éducation touche les cycles d’apprentissage, le programme d'études, le calendrier scolaire, la politique enseignante ou encore la langue d’enseignement. Aussi, la gestion du système autour de l’apprenant rend désormais obligatoire une année de préscolarisation. L’âge minimum de scolarisation est fixé à 5 ans. De plus, l’enseignement public obligatoire progressif est de 10 ans, en créant des passerelles entre l’enseignement général et l’enseignement technique et en valorisant la formation professionnelle et la recherche scientifique.
Ces réformes sont fondées sur le « Plan Emergence Madagascar » et mises en œuvre à travers le Plan de redressement national post- Covid et post-cyclonique, à en croire le numéro un du MEN. Elles sont en grande partie intégrées dans un projet de loi d’orientation du système éducatif, adopté en Conseil des ministres et récemment soumis au Parlement.
Recueillis par Patricia R.





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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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