Publié dans Politique

Massacre à Ankazobe - 6 personnes placées sous MD

Publié le dimanche, 07 août 2022

Les 17 autres personnes de la deuxième vague et devant se présenter au Parquet du TPI d’Ankazobe, pour répondre de leurs actes sur le massacre des 32 habitants d’Ambolotarakely, le matin du 29 juillet dernier, ont été auditionnées par le juge d’instruction. A l’issue de leur audition, six d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Ankazobe. Aucun renseignement n’a filtré sur leurs statuts, ni identité. Par ailleurs, 10 autres ont été placées sous contrôle judiciaire et devront être traduites devant le Tribunal de première instance locale le 31 août prochain. Enfin, un autre suspect sera encore à ré-déferrer à Antanifotsy. En cause, il serait un fabricant d’arme à feu locale avec 15 cartouches de calibre 12. 

Au total, 23 suspects ont, jusqu’ici, obtenu une liberté provisoire, dans l’attente du prochain jugement. Car les 13 qui ont été déférés jeudi dernier, ont été tous été relâchés provisoirement aussi. L’un d’eux est B.P. R., le maire d’Ambolotarakely, la Commune où le drame s’était produit. Par ailleurs, les 8 autres ont simplement obtenu une liberté provisoire. 

Les arrestations se poursuivent

Parallèlement à cela, la compagnie de Gendarmerie de l’Imerina centrale venait encore de procéder à une nouvelle arrestation. Il s’agit de ce malfaiteur de 30 ans rendu tristement célèbre, et surtout l’un des acolytes d’Iarisy. Surnommé Manana, l’homme est soupçonné d’avoir été parmi les auteurs de l'incendie criminel à Ambolotarakely Ankazobe. La Gendarmerie a saisi l’arme et autres munitions détenus illégalement par le suspect. Cet habitant de Miadanantsaha, Commune rurale de Beronono, dans le District d’ Anjozorobe, est plutôt connu comme étant un dahalo doublé d’un kidnappeur récidiviste. Le concerné était déjà arrêté par la Gendarmerie en 2020, mais a obtenu une liberté provisoire à l'issue de son déferrement au Parquet. Depuis, il serait devenu un dahalo nomade, évoluant dans les Districts d'Ankazobe, Anjozorobe et Ambohidratrimo. Son arrestation serait le fruit de l’aide d’un citoyen de bonne foi. Ce dernier aurait argué que ce malfaiteur serait de passage à Miadanantsaha, son dernier domicile connu. Le capitaine commandant la compagnie territoriale de l’Imerina centrale a fait immédiatement arrêter ce malfaiteur. Lors de la perquisition de son domicile, les gendarmes y découvrent un fusil de chasse, calibre 12, de marque Baïkal, n°09043961, 3 cartouches de calibre 12. Le propriétaire ne dispose d'aucun papier administratif justifiant la détention et le port de cette arme et de ces munitions.  

Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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