Publié dans Politique

Les actus en bref

Publié le lundi, 05 septembre 2022

Transport de clandestins
14 mois d’emprisonnement ferme pour un passeur malagasy. C’est le verdict du tribunal à Mayotte contre celui qui a tenté d’introduire dans cette île 34 immigrants en provenance de Madagascar composés entre autres de 21 femmes et 8 enfants ainsi qu’un homme de nationalité syrienne. L’embarcation a été interceptée par les autorités mahoraises, la semaine dernière, aux abords de la côte de l’île de Mayotte. Placés en garde à vue, les deux passeurs ont été jugés en comparution immédiate et l’un d’eux, qualifié de récidiviste, a eu la lourde peine de 14 mois de prison ferme avec   10 ans d’interdiction du territoire français. Le second, quant à lui, écope de 6 mois de détention avec sursis et 3 ans d’interdiction de fouler le sol français. D’après les sources, les passagers immigrants de l’embarcation ont été tous refoulés vers leurs pays de départ.
Rappel à l’ordre de la directrice du cabinet de la Présidence
Les méfaits des détenteurs du pouvoir, élus ou désignés, rapportés ces derniers jours par la presse n’ont pas laissé de marbre Baomiavotse Vahinala Raharinirina, directrice du cabinet de la Présidence de Madagascar. Elle leur a rappelé que le Président de la République martèle que Madagascar est un Etat de droit et que personne n’est au-dessus de la loi. Dans son message, à titre personnel, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, a tenu à préciser que les responsables de ce pays sont au service de la population et doivent avoir un comportement digne dans l’accomplissement de leurs fonctions.
L’adieu des parlementaires
La dépouille mortelle du sénateur Fiandraza a été transportée au Palais de l’Assemblée nationale de Tsimbazaza hier. Là où des députés et employés de l’hémicycle ont rendu un dernier hommage à celui qui, pendant des années, y siégeait avant de devenir sénateur. Le décès de Fiandraza est survenu la semaine dernière suite à ses blessures occasionnées par un accident de circulation à Ihosy. Après une veillée funéraire au Palais de verre d’Anosikely au lendemain de son décès et ce passage au Palais de Tsimbazaza, la dépouille mortelle du sénateur Fiandraza sera ramenée sur sa terre natale à Ambovombe où l’enterrement aura lieu.
Début de travaux
« Ela gn’ela rekitsy ityn tsy ta sasy ». Cette phrase qui peut être traduite comme « Enfin. C’est parti. Rien ne pourra plus nous arrêter » a été publiée par le ministère des Travaux publics pour annoncer le début effectif des travaux de réhabilitation sur la Route nationale numéro 13 entre Ambovombe et Taolagnaro. Le ministère annonce l’arrivée sur le chantier des engins de la société Colas en charge des travaux. La réhabilitation des « points noirs » de Taolagnaro entre les « barrières de police » et Manatantely jusqu’à Ambovombe. Des travaux effectués pour la population et les usagers de cette route ainsi que pour réguler la circulation durant les travaux de réhabilitation, précise le MTP.



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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