Publié dans Politique

Tribune - De la marche pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume à la marche vers le développement et la prospérité

Publié le dimanche, 06 novembre 2022


« Demain, tu franchiras la frontière. Demain, tu entameras ta marche. Demain, tu fouleras une terre qui est  la tienne. Tu palperas des sables qui sont  les tiens. Demain, tu embrasseras un sol qui fait partie intégrante de ton cher pays ». C’est fort de l’avis juridique de la Cour internationale de Justice qui avait reconnu l’existence de liens d’allégeance entre les sultans du Maroc et les tribus du Sahara qu’avec ces mots, extraits de son discours du 5 novembre 1975, que feu Sa Majesté le Roi Hassan II donna le signal de départ de la glorieuse Marche verte.
Le lendemain, 6 novembre 1975, 350 000 Marocaines et Marocains, issus de toutes les régions du Royaume et brandissant face au colonisateur de l’époque, comme seules armes le Coran et le drapeau national, ont entamé l’une des épopées de l’histoire du Maroc.
La Marche verte, que d’aucuns considèrent comme une expression du génie et de la sagesse de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, représente ce lien inébranlable entre un peuple et son souverain mais aussi la conviction de toute une Nation de la justesse de la cause du parachèvement de son intégrité territoriale.
Quarante-sept ans après, et sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara marocain s’est transformé en un immense chantier grâce, notamment, au Nouveau plan de développement des Provinces du Sud.
Ce nouveau plan de développement, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015 et doté d’un budget de 8 milliards de dollars, se veut un accélérateur du développement et de l’intégration socio-économique du Sahara marocain. Il vise à faire des Provinces du Sud du Maroc, à travers de nombreux projets structurants en matière d’infrastructures routière, portuaire, universitaire, touristique et culturelle, un pôle de prospérité et de rayonnement national, régional et continental.
Cette dynamique en matière de développement et les importantes réalisations qui en découlent se trouvent confortées et appuyées, aujourd’hui, par une dynamique politique grâce aux multiples percées de la diplomatie marocaine au sujet du différend régional autour du Sahara marocain.
Aujourd’hui, 90 pays apportent leur plein soutien au plan d’autonomie pour le Sahara présenté par le Royaume du Maroc en 2007. En outre, une trentaine de pays frères africains et arabes, d’Amérique Latine et des Caraïbes ont ouvert des Consulats généraux dans les villes de Laayoune et de Dakhla; scellant ainsi leur reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

 Les différentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui qualifient l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara de base sérieuse et crédible pour la résolution de ce différend régional, ont été confortées par  la résolution 2654 du 27 octobre 2022 dudit Conseil qui appuie l’approche marocaine basée sur la légalité internationale, la volonté de la population et la réalité sur le terrain.
La résolution 2654 appelle, également, l’ensemble des parties à demeurer engagées dans le processus des tables-rondes, seul format de discussion de nature à mener à une résolution du différend régional autour du Sahara marocain dans un esprit de réalisme et de pragmatisme sur la base du compromis et dans le cadre de l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara dont la prééminence a été réaffirmée sans ambiguïté par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Mohammed Benjilany
Ambassadeur de Sa Majesté le Roi du Maroc

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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