Publié dans Politique

Société civile - Transparency International – IM, caisse de résonance de l’Opposition

Publié le dimanche, 20 novembre 2022


Dans l’émission hebdomadaire Tsy ho tompon-trano mihono, la porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, pointe du doigt certaines prises de position récentes de certaines entités qui se disent être de la société civile. Des prises de position qui, selon la ministre de la Communication et de la Culture, « manquent clairement d’objectivité ». La porte-parole cite particulièrement Transparency International MG qui, par son attitude dernièrement, se fait l’instrument et le porte-parole de l’Opposition.
La ministre prend pour exemple notamment sur un récent communiqué de quelques organisations de la société civile dans lequel cette dernière « exige » le maintien en place des magistrats siégeant au sein du Pôle anti-corruption. Une prise de position incompréhensible car « absurde et illogique » en plus d’être « illégale », selon un juriste contacté. La société civile est censée proposer et non exiger, d’une part. Et d’autre part, maintenir des magistrats dont le mandat est arrivé à terme est illogique, car d’éventuels futurs jugements de ces magistrats au mandat arrivé à terme seraient nuls et de nuls effet.  En tant que force de proposition, la société civile aurait pu sensibiliser les autorités compétentes plusieurs mois en avant pour inciter ces dernières à entamer les procédures pour la nomination des nouveaux magistrats siégeant au sein du PAC. Pour rappel, le ministre de la Justice a mis fin officiellement au mandat des actuels magistrats au sein du PAC, dont la mission est d’ailleurs arrivée à terme, le 8 novembre dernier.
Transparency International – Initiative Madagascar a également enjoint dernièrement les députés et sénateurs d’adopter un texte pour protéger les lanceurs d’alerte. Ce faisant, l’Organisation non gouvernementale met la charrue avant les bœufs. La porte-parole du Gouvernement rappelle en effet que l’important serait d’abord de légiférer sur le statut des lanceurs d’alerte. Elle rappelle également que les lanceurs d’alerte au sens défini par ces entités de la société civile se rapportent à une catégorie de personnes déjà protégées par la législation en vigueur, citant notamment la loi 2016-020 du 22 août 2016, relative à la lutte contre la corruption, qui offre une protection aux dénonciateurs et aux témoins des actes de corruption. Et de se demander ainsi quel intérêt de légiférer une seconde fois pour un même individu déjà protégé par les textes en vigueur. Outre ces deux cas, le groupement des exportateurs de litchis avait déjà pointé du doigt la semaine passée cette tendance du TI-IM à se faire l’instrument de l’Opposition.
La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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