Publié dans Politique

Communales et législatives - L’AVI va faire cavalier seul

Publié le mardi, 14 mars 2023


Norbert Lala Ratsirahonana, le président fondateur du parti Asa Vita no Ifampitsarana (AVI), a annoncé hier que sa formation pensait à présenter des listes sans alliance, lors des prochaines élections municipales et communales ainsi qu’aux législatives. « Nous pensons, et c’est une réflexion commune au sein du bureau politique, que pour les élections communales et les législatives, l’AVI va faire cavalier seul à partir de maintenant », a-t-il en effet déclaré au cours d’assises de ce parti dans l’Atsimo- Andrefana.
Au cours des précédentes élections, l’AVI a constamment eu des représentants au sein du Parlement et à la tête de Communes. Et ce, même si ces candidats ont souvent été alignés sous d’autres couleurs que les siennes. Les députés AVI, à l’exemple de Jean Jacques Rabenirina, co-président de l’AVI, se sont dernièrement faits élire sous les couleurs de la coalition présidentielle « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina »  (IRD). Lors de la précédente législature, plusieurs membres connus de l’AVI ont été élus députés sous la bannière de la plateforme « Vondrona politika – Malagasy miara-miainga » (VP-MMM). Intégrer d’autres formations politiques puis se regrouper à un moment donné fait manifestement partie des façons de faire de l’AVI. C’est vraisemblablement ce qu’il va se passer pour l’élection présidentielle également.
 Durant son allocution, touchant mot de la position de son parti actuellement, surtout vis-à-vis de l’élection présidentielle, Norbert Lala Ratsirahonana rétorque ainsi que l’AVI n’a pas à se prononcer, d’une part parce que tous les candidats à l’élection présidentielle n’ont pas encore officialisé leur candidature et d’autre part parce que chaque membre de l’AVI est libre de son choix car le parti n’a pas présenté de candidat.
Force est en effet de constater que le trio qui assure la présidence collégiale de l’AVI n’a pas les mêmes obédiences. Jean-Jacques Rabenirina s’affiche clairement derrière le député Siteny Randrianasoloniaiko, qui vise clairement la Présidence au vu de ses agissements récents. Sylvain Rabetsaroana est lui un proche du Président de la République Andry Rajoelina. Et Johanita Ndahimananjara était ou est une proche de l’ancien Chef de l’Etat Hery Rajaonarimampianina.
Notons qu’aucune date pour la tenue des élections municipales et communales ainsi que des élections législatives n’est connue pour l’heure. Contrairement à l’élection présidentielle qui est prévue pour la fin de l’année. Quoi qu’il en soit, Norbert Lala Ratsirahonana appelle ses militants à se préparer à ses échéances et à s’inscrire dans la liste électorale. Aux potentiels candidats de l’AVI, il les invite à s’entraîner et à procéder aux regroupements dès à présent.
La rédaction


Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff