Publié dans Politique

Escroquerie à propos d’hypothétiques pierres indutrielles - La victime était naïve

Publié le jeudi, 11 mai 2023


Récemment, deux hommes croupissent en prison, du moins provisoirement, pour escroquerie. Ils auraient empoché 17 millions d’ariary auprès de leur victime, qui est trop naïve. Cette dernière, qui est domiciliée dans la Capitale, s'était fait prendre plusieurs fois de suite par ces arnaqueurs sans qu'elle n'ait jamais pu réaliser jusqu'à quel point elle était dupe. En fait, les deux escrocs prétendaient avoir démarché des pierres semi- précieuses prétendument extraites d'un gisement, qui leur appartiendrait à Andilamena. Et qu'ils ont eu un gain de 41 000 euros à la suite de la vente de leur hypothétique minerai.
Voilà comment l'acheteur trop naïf était tombé dans le piège de ces escrocs.
Toutefois, on ignore comment ils ont pu glaner le numéro de téléphone de leur cible qu'ils ont finalement réussi à amadouer et convaincre à la fois. Mais le mal a été fait. Au bout de la ligne, les deux larrons ont trouvé les meilleurs arguments pour que l'acheteur naïf accepte leur machiavélique proposition. "Puisque vous êtes le seul à pouvoir échanger nos euros en monnaie locale, nous souhaitons vous rencontrer à Antananarivo", déclarent les arnaqueurs à leur interlocuteur, visiblement empressé d'avoir les euros.
Or, une heure à peine après ce premier contact téléphonique, les suspects ont de nouveau appelé leur victime lui disant qu'il leur faudra 2 millions d’ariary de façon urgente. En cause, la Gendarmerie les aurait arrêtés à un check-point pour port illégal d'armes, selon toujours les suspects. Et qu'il faudrait régler l'affaire avec le chef de poste en le soudoyant. Du coup, ils conseillent leur interlocuteur trop bênet de leur envoyer la somme indiquée via le mode de paiement mobile money.
Quelques moments à peine après cela, la victime de cet arnaque a de nouveau reçu un autre appel. Cette fois-ci, c'est le présumé chef de poste qui se trouvait au bout de la ligne. A son tour, ce dernier explique à la victime que le commandant de brigade et le commandant de compagnie de Gendarmerie de la localité, sans toutefois la préciser, et où ils se seraient fait arrêter, étaient au courant de l'affaire. Ce qui veut dire, à entendre dire les escrocs, que ces commandants voulaient aussi leurs parts.
Dans sa naïveté, la même victime dans cette affaire, a dû encore expédier de l'argent via mobile money. Mais c'était loin d'être fini car les arnaqueurs n'ont pas cessé de lui réclamer davantage d'une certaine somme sous prétexte de devoir résoudre toute une panoplie d'autres problèmes rencontrés tout au long du trajet les menant jusque dans la Capitale. Au final, les deux larrons ont empoché 17 millions d’ariary en abusant ainsi la confiance de leur victime totalement en méconnaissance de leur stratagème diabolique. Evidemment, toute cette histoire ne tenait pas la route car il n'y a jamais ce chef de poste, ni les commandants, encore moins les 41 000 euros avancés par les deux hommes à l'intention malveillante. A preuve, tous les deux ont éteint leurs portables et disparu. Mais la Gendarmerie a fini par les retrouver respectivement à Tsiroanomandidy et à Ankadinondry où ils ont été arrêtés. Après leur déferrement, ils ont été jetés en prison.
Franck R.

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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