Publié dans Politique

Trafic d'héroïne - Une Malagasy condamnée à 12 ans de prison

Publié le jeudi, 18 mai 2023


Sortie de prison prévue en 2031. Poursuivie pour trafic d’héroïne à l’île Maurice, une jeune femme malagasy vient d’être condamnée à 12 ans de prison. Interpellée à son arrivée à Maurice en 2019, cette ressortissante malagasy avait, lors de son jugement récent, plaidé coupable d’avoir fait passer 248,7 grammes d’héroïne dans cette île.
L’accusée a expliqué au juge qu'une personne domiciliée dans la Grande-île lui a confié le transport d'une radio portable pour la remettre ensuite à un résident de l'île voisine. Lorsqu'elle a débarqué à Maurice le 18 janvier 2019, les douaniers qui ont vérifié la radio, y ont découvert deux colis, qui renfermaient de l'héroïne. La poursuite de l'enquête a débouché sur l'arrestation de son complice mauricien. Une arrestation permise grâce à la coopération de la jeune malagasy. L’accusée relatait sa rencontre avec la personne qui lui avait confié la mission. Et à l’entendre dire, la situation lui paraissait innocente car ne consistant qu’apporter une radio à Maurice. Et que son interlocutrice l’a mise ensuite en contact avec une autre, un Hollandais.
Cette affaire montre que la justice mauricienne est implacable en matière de traitement des affaires de trafic de drogue. Outre cette dernière, nombreuses sont les ressortissants malgaches, surtout des femmes, à être derrière les barreaux des prisons mauriciennes pour de très longues années suite à des affaires liées à ce trafic. La lourdeur des peines dont écopent les femmes malgaches lorsqu’elles se livrent au trafic de drogue entre leur pays et Maurice devrait dissuader celles qui seraient encore tentées et servir de leçon à celles qui accepteraient de transporter des marchandises et des bagages au contenu inconnu vers l’île sœur. Le fait d’être une simple passeuse ou de coopérer avec les autorités de l’île sœur, comme dans le cas de cette jeune malagasy, n’évite pas de lourdes peines d’emprisonnement. Notons par ailleurs qu’à l’étranger, ces jeunes se trouvent souvent en détresse une fois en détention, car souvent elles ne parlent pas la langue, ne possèdent pas les codes locaux, ne bénéficient pas de soutien psychologique et peuvent côtoyer toutes sortes de criminels.
La rédaction


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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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