Publié dans Politique

Rapport d’activités du Gouvernement à l’Assemblée nationale - La séance de débat avortée par les députés

Publié le jeudi, 08 juin 2023


Les ministres ont présenté leur rapport d’activités devant les députés, il y a quelques jours. Cette présentation devait être suivie d’un débat. Rendez-vous a été fixé par les députés pour hier et aujourd’hui. Hier, à l’heure prévue, les députés ont décidé de reporter cette rencontre. Après trois quarts d’heure d’échanges parfois houleux entre les députés, ceux-ci ont décidé le report dudit débat à une date non encore connue. Durant leurs prises de parole, de nombreux députés ont demandé à passer au vote pour le report, voire l’annulation de cette rencontre avec les membres du Gouvernement. Le nombre insuffisant de membres du bureau permanent installés au perchoir a notamment été avancé comme argument à cette demande. En effet, à l’ouverture de la séance, seul le vice-président de l’Assemblée nationale, pour la Province de Fianarantsoa, Jean Brunelle Razafintsiandraofa, était présent au perchoir, en tant que président de séance. Il y a été rejoint quelques minutes plus tard par la vice-présidente de la Chambre basse pour Antsiranana, Jocelyne Rahelihanta. Un rajout qui n’a pas suffi à contenter des députés réclamant la présence de trois membres du bureau permanent au perchoir. Pour ces députés, l’absence des membres du bureau permanent représente un affront envers les invités que sont les membres du Gouvernement. Ces élus ont ainsi usé de certains mots forts envers les membres du Bureau permanent, allant jusqu’à demander une réunion pour discuter d’une éventuelle dissolution de celui-ci. L’arrivée au cours des débats du premier questeur, Jean Michel Henri, à la tribune n’a pas changé les choses. Les députés majoritaires dans la salle ont continué à demander l’annulation de la rencontre. Après les échanges, 35 députés sur la cinquantaine présents dans la salle ont levé la main pour demander ce report. Il semble clair que les députés majoritaires ne souhaitaient pas la tenue de ce débat.

La rédaction


Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff