Publié dans Politique

Célébration du 14 juillet - L’Ecole militaire de Fianarantsoa sur les Champs-Elysées

Publié le lundi, 10 juillet 2023


SEMIPI (Sekoly miaramilam-pirenena), basée à Fianarantsoa,  figure parmi les six lycées militaires africains invités à défiler sur les Champs-Elysées le 14 juillet prochain. La plus ancienne école militaire existante à Madagascar sera représentée à cette occasion par huit éléments dont le commandant de l’école, le colonel Rafidison Alain Bernardin, un porte-drapeau et six gardes au drapeau. Ces représentants de Madagascar sont déjà sur place et s’apprêtent à défiler ce vendredi avec les délégués de l’école militaire préparatoire technique de Bingerville (Côte d’Ivoire), de l’école militaire préparatoire Général -Leclerc de Brazzaville  (République du Congo), du Prytanée militaire de Bembèrèkè (Benin) et du Prytanée militaire de Libreville (Gabon).
A l’instar de plusieurs pays dans le monde, Madagascar dispose d’une Ecole militaire, unique en son genre, qui a pour vocation L’Ecole militaire de Fianarantsoa créée en 1923 sous l’ère de l’administration coloniale. A cette époque, elle a porté le nom d’Ecole d’Enfants de Troupe et a vu ses jours au Camp Betongolo à Antananarivo. Deux ans plus tard, l’Ecole a été transférée au palais du Premier ministre à Andafiavaratra en étant dénommée Ecole Préparatoire de Madagascar. En 1940, circonstance l’exige, l’école a été déplacée à Besorohitra Fianarantsoa, sous le nom d’« Ecole supérieure d’éducation physique ». En 1942, l’école a été contrainte de se retrancher dans une grotte se trouvant à Alakamisy Itenina, à 40 km au sud de Fianarantsoa, à cause de la guerre menée par la France contre le débarquement de la troupe britannique sur la Grande île. En 1944, elle est revenue à Fianarantsoa, mais cette fois-ci dans la caserne de Tsaramandroso avec une nouvelle appellation d’« Ecole Militaire Préparatoire Technique de Madagascar ». En 1950, sa dénomination a changé en « Ecole Militaire Technique de Madagascar ». Toujours située à Tsaramandroso, après l’indépendance en 1960, elle a eu son premier nom malgachisé « Sekoly Fiofanana Miaramila ».
C’est depuis 1962 qu’apparaît le nom de « Sekoly Miaramilam-Pirenena » (SEMIPI) qui se trouve dans son actuelle implantation à Beravina, dénommée Camp Lequesne pour être baptisée Toby Général de Brigade Rakotonirainy Lucien 35 ans plus tard, c’est-à-dire en 1997.
La SEMIPI a été sous le commandement des officiers français pendant 17 ans. Le capitaine Ramanantsoa Gabriel fut le premier commandant de l’Ecole malagasy en 1940 et qui a pour vocation  de préparer des jeunes garçons pour intégrer les grandes Ecoles de formation d’officiers plus tard. L’actuel commandant de l’école, le colonel Rafidison Alain Bernardin est le 19e officier malagasy à sa tête.
La Rédaction

 


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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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