Publié dans Politique

Jeux des îles de l’océan Indien - Une cérémonie d’ouverture digne des événements mondiaux

Publié le vendredi, 25 août 2023


Un défi de taille accompli. Un stade plein comme un œuf, un show de trois heures, plus de 4.000 figurants sur la pelouse,... La cérémonie d'ouverture des Jeux des îles de l’océan Indien qui s’est tenue hier ressemblait, à s'y méprendre, à une cérémonie d'ouverture d’un événement sportif mondial. En effet, la 11ème édition de cette compétition ne pouvait pas mieux commencer. Hier soir, la cérémonie d'ouverture, réglée comme du papier à musique, n'a connu aucune fausse note.
A l’annonce de la tenue de cette cérémonie, une foule immense a déjà investi très tôt dans la journée les abords du stade de Barea, munie d’écharpes et toutes sortes de produits dérivés aux couleurs nationales. Avant même 16h 30, l’heure fixée par les organisateurs pour l’ouverture des portes menant au stade, plusieurs milliers de spectateurs se sont rués vers Mahamasina. Quelques minutes après l’ouverture des portes, les gradins du stade étaient déjà pleins à craquer. La cérémonie a démarré en fanfare dès l’arrivée du Président de la République, Andry Rajoelina - accompagné de son épouse, avec la levée du drapeau malagasy et en chantant l’hymne national.
Comme à l’accoutumée, l’événement a également été marqué par le traditionnel défilé des athlètes de chaque île de l’océan Indien, à savoir les Comores, Maldives, Maurice, Mayotte, La Réunion, Seychelles et Madagascar. Encadrés par une centaine de coaches et accompagnants, plus de 4.240 athlètes ont défilé en musique sur le terrain de Mahamasina, chaleureusement applaudis sur leur passage. S’ensuivaient la prise de parole des officiels, suivie par le discours du Président Andry Rajoelina qui annonça à voix haute l’ouverture officielle de la 11ème édition des JIOI.
Lanterne
Le spectacle a duré plus de trois heures, assuré musicalement par des stars nationales, qui ont enflammé le stade Barea et le public présent sur les lieux. Comme il a été annoncé auparavant, 4.213 figurants ont animé la soirée, hormis les principaux artistes malagasy qui se sont succédé sur scène, notamment des vedettes comme Melky, Rajery Valiha, Smaven, Vilon’Androy, Jaojoby, Jerry Marcoss,… Puisque cet évènement vise entre autres à valoriser la diversité culturelle malagasy à travers des mouvements d’ensemble et des danses traditionnelles, des enfants venant du centre Akamasoa, le groupe GB Wild et bien d’autres se sont accaparé de la piste pour démontrer cette richesse culturelle malagasy. Une touche de modernité s’est ajoutée à cette cérémonie avec l’envoi de divers effets spéciaux, un spectacle de drones et de mapping, des lasers, un ballet de drones et bien évidemment - pour couronner le tout - les immenses feux d’artifice qui ont impressionné plus d’un.
Cette cérémonie d’ouverture des JIOI a été tout simplement magnifique et grandiose. Les organisateurs ont mis le paquet pour que cela reste dans les annales des Jeux des îles de l’océan Indien. « La victoire dans l’unité et la diversité », tel est le slogan pour l’hymne de cette 11ème édition. Le logo de cette compétition, quant à lui, représente l’emblème de la solidarité des îles de l’océan Indien, mais traduit également l’unicité de la charte visuelle des JIOI et habille toutes les communications officielles, que ce soit avec les partenaires ou tous ceux qui ont adhéré à l’organisation de cet événement sportif.
Défi relevé
Le stade Barea de Mahamasina, quant à lui, brillait de mille lumières, de couleurs différentes, comme dans la ville de Las Vegas (Etats-Unis), hier soir. Beaucoup n’ont pas cru sur la tenue et le bon déroulement de cet événement au pays. L’actuel président du Comité olympique malagasy aurait même affirmé qu’il n’y aura que 2 % de chance pour que Madagascar puisse organiser les JIOI cette année. Cet homme persistait à dire que Madagascar n’est pas prêt pour accueillir cet évènement, à chacune de ses prises de parole à ce sujet. Hier soir, lors de cette grande cérémonie d’ouverture des jeux, le Président de la République, Andry Rajoelina a cependant prouvé le contraire. Il a d’ailleurs promis que les meilleurs Jeux des îles de toutes les éditions se tiendront à Madagascar. Des jours ont passé, et le défi d’accueillir cette 11ème édition a été relevé. Applaudissements, rires et autant de joie se sont emparé de tous les visages des spectateurs qui sont venus pour remplir le stade. Il en est de même pour les sportifs et leurs coaches, mais aussi les nombreux bénévoles ainsi que les officiels. Les compétitions se poursuivront dès aujourd'hui.
Si.R


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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