Publié dans Politique

Ville de Maintirano - Deux ministres sur les îlots de Barren

Publié le dimanche, 04 février 2024

Les deux ministres rejoindront Antananarivo ce jour. Ils sont le Dr Mahantante Tsimanaoraty Paubert, ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, et Max Fontaine Andonirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable. A bord d’un même appareil, les deux hauts responsables gouvernementaux et leur suite respective ont mis le cap sur la capitale régionale de Melaky samedi matin.

Leur déplacement entre dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des zones humides du 2 février plus connues aussi sous le nom de sites Ramsar. L’archipel de Barren en est un. Il est composé de sept îlots à savoir Mavony, Lava, Andrano, Mangily, Dondosy, Androtra et Maroantaly. L’ensemble est localisé à environ 10 à 50 km au large de Maintirano avec une superficie de 172 ha et une élévation de 0 à 10 m au-dessus de la mer.

L’archipel est une aire protégée marine tombée sous l’autorité directe des départements dirigés par les deux ministres à la fois. Peu après le débarquement des délégations venues d’Antananarivo, un atelier sur l’archipel s’est tenu dans la ville côtière de l’ouest avec l’aide d’un partenaire comme l’ONG Bleu Ventures.

De fait, les Barren abritent une riche biodiversité marine et terrestre. Un projet de collecte de phosphorite, le fameux guano considéré comme un produit d’extraction minière, s’effectue depuis des années sur l’îlot de Nosy Andrano. Celui-ci présente une forme subcirculaire, couvrant une surface de 162 450 m_ avec un périmètre de 2 100 m. La topographie est dépressionnaire vers le centre (en forme de cuvette). A marée haute, le bosquet est couvert de l’eau de mer.

L’îlot est un habitat naturel d’oiseaux marins et cinq espèces de tortues marines sont aussi répertoriées aux environs des Barren. En effet, ces îlots ont été classés zone d’importance pour la conservation des oiseaux de Madagascar par Birdlife International. Mais ils servent aussi comme habitat saisonnier des pêcheurs vezo, d’avril à novembre.

Une vingtaine de familles étaient recensées à Nosy Maroantaly. Nosy Andrano est une zone inhabitée et servant de site d’arrêt des pêcheurs durant la journée. Les îlots sont également des zones de pêche et les flux commerciaux de la zone concernent surtout les fruits de mer (thons, capitaines, caranges, cabillauds, requins, barracudas et autres).

La phosphorite ou une roche de phosphate est une roche sédimentaire non détritique d’origine biochimique contenant une grande quantité de minéraux de phosphate. Les phosphorites peuvent être produites par minéralisation ou par phosphatisation, autant de phénomènes naturels.

Un stock de 500 tonnes était présent sur l’îlot de Nosy Andrano avant son exploitation par la société Guanomad en vertu des permis d’exploitation minière octroyés le 12 octobre 2006 à la Société malgache d’engrais biologique (SMEB) pour une durée de 40 ans. Il est alors crucial de protéger les espèces marines et terrestres sur l’archipel de Barren.

Hier, les deux ministres ont visité le noyau dur de l’aire protégée marine appelé Nosy Mboro. Un noyau dur est le site de reproduction des espèces présentes sur une aire protégée. D’autres visites ont aussi eu lieu à Maintirano comme celle effectuée auprès de la société de production de provendes Sahanala. Le numéro un de la pêche à Madagascar a aussi remis de nouveaux équipements à la communauté de pêcheurs traditionnels locale.

 

M.R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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