Publié dans Politique

Coordonnateur général auprès de la Présidence en charge de la Coopération économique - Un poste ouvert aux expatriés

Publié le lundi, 05 février 2024

La Présidence de la République de Madagascar a lancé l'appel à candidature pour les postes de secrétaires d'Etat. Dans la liste des secrétaires d'Etat, un poste dénote, à savoir celui du " Coordonnateur général auprès de la Présidence en charge de la Coopération économique. Bien qu'il ne porte pas le nom de secrétaire d'Etat, le Coordonnateur général aura donc le rang de secrétaire d'Etat.

Ce qui distingue particulièrement ce poste, c'est son ouverture aux candidats expatriés, comme clairement indiqué dans les termes de référence de l'appel à candidature. La justification de cette ouverture repose sur la nature spécifique des missions qui seront confiées au futur titulaire.

Les responsabilités du Coordonnateur général incluent la maintenance et la promotion des relations économiques de Madagascar avec les Partenaires internationaux, techniques et financiers. Une tâche essentielle consistera à répertorier les financements publics internationaux provenant d'institutions telles que l'AFD, la BM, la BAD, l'UE, le PNUD, l'USAID, l'ONUDI, l'OMS, la FAO, la BEI, l'OPEP, l'Allemagne, le FIDA, la Corée du Sud, la BADEA, la Chine, le Fonds Saoudien, la Belgique, et d'autres.

Le Coordonnateur général sera également chargé de produire et mettre à jour la matrice de programmes de réformes et projets, assurant le suivi de leur exécution sur les financements extérieurs. Le maintien d'un dialogue permanent avec les Partenaires techniques et financiers pour garantir le décaissement effectif des financements en vue d'augmenter le taux d'absorption fait également partie de ses attributions. En outre, il participera activement aux négociations visant à obtenir des financements pour les projets structurants ou phares de la Politique générale de l'Etat.

Quant aux qualifications requises, le candidat doit être Malagasy ou expatrié, comme cité supra. Il doit justifier d'un diplôme de maîtrise ou de master dans les domaines de la gestion, comptabilité, économie, ou avoir une expertise confirmée dans la gestion des projets. La maîtrise des outils de pilotage des projets, des méthodes de conduite de projet et d'évaluation, ainsi que l'approche de gestion axée sur les résultats sont également des critères essentiels. Une excellente connaissance des processus des marchés publics, des procédures des Bailleurs de Fonds, et la capacité à mener des négociations de haut niveau sont également requises. Enfin, une maîtrise professionnelle de l'anglais et du français, avec une troisième langue en tant qu'atout, est indispensable.

Les candidats sont également tenus d'avoir une expérience professionnelle avérée dans le domaine de la coopération, avec une solide expérience dans la gestion de projets financés par des partenaires internationaux. Au-delà des compétences et des expériences et outre la nationalité, ce qui compte véritablement est ici donc l’attachement de l’individu à son pays d’adoption pour les expatriés candidats au poste.

 

Lalaina A.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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