Publié dans Politique

Kidnapping à Tsaratanàna - 60 millions d’ariary pour la liberté d'une mère de famille

Publié le jeudi, 08 février 2024

Actuellement, c'est le désarroi total pour un jeune chef de famille d'Ambolosy, Commune rurale d'Ambakireny, District de Tsaratanàna. Dimanche soir dernier, six bandits lourdement armés ont enlevé son épouse. Et ces derniers ont demandé 60 millions d’ariary contre la liberté de l'otage.

D'après ce cultivateur et non moins épicier, ce fut un véritable cauchemar, pour sa femme et lui. "Nous étions en train de regarder tranquillement un film lorsqu'ils ont fait irruption dans la maison non sans qu'ils n'aient brisé le verrou de la porte d'entrée avec une pince coupante. Ils ont braqué leurs kalachnikovs et autres Mas36 dans notre direction. Puis, ils nous ont ligotés avant de nous emmener de force avec eux", raconte notre interlocuteur. Et de poursuivre : "En chemin, ils m'ont emmené dans la rizière où ils ont voulu m'assassiner. Mais ils ont finalement renoncé et m'ont laissé libre en emmenant ma femme", renchérit-il.

D'après toujours ce chef de famille, les assaillants n'ont même pas pris la peine de masquer leurs traits. "Ces individus ne sont pas de la région", continue-t-il. Un avis que deux officiers de Gendarmerie aux commandes d'unité de la région semblent partager. "L'opération Harato II venait de démarrer et ces bandits ont frappé à Ambolosy. L'enquête tend à privilégier une piste qui mène au Sud- est du District, soit à Ankazobe, soit à Anjozorobe. Les éléments de la Gendarmerie, engagés dans l'opération, sont déjà en action sur le terrain pour tenter de retrouver les traces des assaillants. Ces derniers n'ont toujours pas relâché non plus l'autre otage, cette fille de 17 ans enlevée peu de temps après cette habitante d'Ambolosy à laquelle ils réclament 80 millions d’ariary à ses proches pour sa liberté. Et pourtant, les victimes et leurs familles sont loin d'être des personnes nanties pour qu'elles puissent payer les rançons. Raison de plus pour le mari de l'otage d'Ambolosy de se tourner vers le dirigeant en place pour les appuyer.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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