Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le mardi, 27 février 2024

Emergence Madagascar a tenu une assemblée générale au Centre de conférence international d’Ivato hier. L’occasion pour la grande famille de cette association de présenter ses vœux à son président Holijaona Raboana. Ce fut également l’occasion de discuter de la structure et de renouveler le bureau de l’association qui compte notamment un secrétaire, des présidents provinciaux ou encore des coordonnateurs. Cette rencontre a aussi permis de dresser un bilan des activités de l’association, ses objectifs, et notamment de son soutien au Président Andry Rajoelina.
Même si l’association n’a pas de vocation politique, son président a émis l’annonce selon laquelle l’association pourrait soutenir des candidatures auprès de la coalition présidentielle. Selon son président fondateur, l’Emergence Madagascar compte aujourd’hui une centaine de milliers de membres répartis dans le pays et à travers le monde. Toliara compterait par exemple plus de trois milliers de membres, représentés hier à Ivato.

Appel pour le développement durable du VITM. Depuis son siège à Vangaindrano, le parti Vonjy Iray Tsy Mivaky (Elan populaire pour l’unité nationale) ou VITM appelle à la solidarité pour le développement durable. Cette formation qui aime être désignée « parti des ancêtres » envoie un message de retour au bercail pour les enfants du sérail. Les anciens membres sont invités à s’unir de nouveau pour un élan nouveau. Le devoir envers la nation les attend. Le Dr Marojama Razanabahiny fondait le parti en février 1973 dans le sillage du changement provoqué par les troubles du mai 1972. Lors du mouvement des Forces vives en 1991, le fondateur faisait partie de la bande des 3M avec Monja Jaona (maire de la ville de Toliara de 1959 à 1961) de Madagasikara Otronin’ny Malagasy ou MONIMA, un parti de l’opposition créé le 29 juillet 1958, et Manandafy Rakotonirina du MFM.
Les trois politiciens sont tous d’anciens membres du Conseil suprême de la révolution (CSR) arrivé au pouvoir en juin 1975 sous la férule du capitaine de frégate Didier Ratsiraka. Manandafy Rakotonirina était le secrétaire général du MONIMA avant la création de son propre parti MFM le 27 décembre 1972. Le parti VITM a participé à des élections. Son président-fondateur était même candidat à la présidentielle à un moment donné. Le parti a entamé en octobre la célébration de son 50è anniversaire qui se termine cette année.


Un début de semaine chargé au ministère des Affaires étrangères. La ministre Rafaravavitafika Rasata a reçu plusieurs représentants des systèmes des Nations unies travaillant à Madagascar. En premier lieu c’est la représentante résidente du bureau du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), Madame Christine Jaulmes, puis le  représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Laurent Musango et enfin Madame Volatiana Rakotondrazafy la représentante de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) à Madagascar. Durant les entrevues de ce 26 février, les projets et les actions de ces organismes onusiens sur la Grande île ont été au cœur des discussions. Etant en plein collaboration dans l’atteinte de la politique de l’Etat malgache sur la valorisation du capital humain, la ministre a profité de l’occasion pour remercier l’UNICEF et l’OMS. Ces derniers qui appuient le Gouvernement malagasy dans le cadre d’une coopération et d’un partenariat basés sur la compréhension mutuelle en œuvrant dans les secteurs de l’éducation, la santé, la lutte contre les maladies transmissibles ou le travail décent. Quant à l’ONUDI, il s’agissait surtout des projets mis en œuvre dans le pays afin de faire avancer le développement industriel.


La Turquie continue de creuser dans le secteur de l’Economie bleue. Lors de la rencontre entre l’ambassade de Turquie avec le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue(MPEB), la question des renforcements de l’appui du pays du Bosphore dans le secteur de la pêche a été renforcée. L’ambassadeur a notamment évoqué les aspects de la pêche, qui sont encore inexplorés sur la Grande île, comme les ressources demersales correspondant à l'ensemble des espèces d'intérêt commercial qui vivent sur le fond ou à proximité du fond (la dorade, le merlu, le merlan, la morue). Il y a aussi les ressources benthiques liées au substrat des fonds des mers et des océans ainsi qu'aux organismes aquatiques en relation directe avec ces fonds (Sole, plie et turbot, congre, rascasse ou mérou). En plus de cela, la possibilité d’échange d’expériences avec des « experts en pêche » turques a été également évoquée. Il est à noter que c’est la 2nd visite de l’ambassadeur dans les locaux du MPEB.


Douanes malagasy, extension du rôle des chiens renifleurs au trafic d’animaux protégés. La brigade canine de la Douane malagasy a fini l’intégration de plusieurs chiens dans ses rangs afin de détecter le trafic d’animaux au niveau des aéroports. Cette capacité s’ajoute ainsi à la détection de stupéfiants et de devises. Cela vient à point nommé avec la recrudescence du trafic d’animaux sauvages et les nombreuses tentatives de fraude. Afin d’avoir cette compétence, les maîtres-chiens et leur compagnon canin ont eu une formation d’un mois pour se recycler et parfaire leur nouvelle attribution. D’ailleurs, à la fin de la formation, 4 maîtres ont reçu leur certificat. Le trafic d’espèces protégées est un des fléaux qui touchent notre pays et souvent, ces dernières ne sont découvertes qu’une fois dans les pays de transit ou de destination. Ainsi, actuellement, leur détection sera effectuée plus aisément dès leur départ de Madagascar.


France - Madagascar, le retour du crane du roi sakalava Toera en bonne voie.  Lors d’une rencontre  de l’ambassadeur de France à Madagascar avec le ministre de la Communication et de la Culture à Anosy le 26 février, il a été évoqué qu’une première réunion sur les différentes étapes pour rapatrier les restes du souverain dans le pays se tiendra début mars. La session verra la participation de techniciens issus des deux pays. Cela fait également écho à la déclaration du Président Emmanuel Macron sur la restitution des biens qui ont fait l’objet de vol ou de pillage colonial de l’Afrique et l’adoption par le Parlement français de la nouvelle loi sur la facilitation du retour des biens acquis par la France pour les pays qui en ont fait la demande.  Le projet d’accord bilatéral sur la culture entre Madagascar et la France a été aussi au cœur des discussions. L’ambassadeur de France a déclaré que son pays est prêt à soutenir la Grande île dans le développement de la culture et de son patrimoine par l’envoi d’experts français dans le domaine de la conservation de livres anciens, la gestion des musées, des sites historiques ou des archives nationales.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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