Publié dans Politique

Diplomatie - Une dizaine de postes d’ambassadeur vacants

Publié le mardi, 05 mars 2024


Lors de la récente rencontre entre le Président Andry Rajoelina et son homologue turque Recep Tayyip Erdogan, la prochaine création d’une ambassade de Madagascar à Ankara a été évoquée. Quelques semaines auparavant, le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a exprimé l'intention d'ouvrir une ambassade aux Emirats arabes unis. Deux nouvelles ambassades et deux postes d’ambassadeur seront donc bientôt créés et chercheront des titulaires.
Nombreux sont également les pays à attendre l’implantation d’une ambassade malgache sur leur sol. L’Indonésie par exemple, par le biais de Benny Yan Pieter Siahaan, le chargé d’affaires en pied de l’ambassade de l’Indonésie à Madagascar sortant, a affirmé que son pays était ouvert à l’instauration d’une ambassade ou d’un consulat général. Le Maroc également attend l’implantation d’une ambassade malgache à Rabat.
Ce sont autant de postes d’ambassadeur qui devront être pourvus in fine et qui viendront donc se rajouter à ceux qui sont actuellement vacants. Selon une carte interactive publiée sur le site du ministère des Affaires étrangères, Madagascar dispose actuellement de plus d’une dizaine d’ambassades à l'étranger, ainsi que trois consulats généraux et trois autres représentations.  Seules cinq sont pourvues.
L’ambassade en France est dirigée par Rija Rajohnson. A Maurice, Madagascar est représenté par Camille Vital. Jean Louis Robinson est à la tête de l’ambassade malgache en Chine ; Jean-Omer Beriziky lui occupe le fauteuil d’ambassadeur en Belgique. Ils ont été nommés au début du premier mandat de l’actuel Chef de l’Etat. Yvette Sylla, elle, a fait son retour à la représentation permanente de Madagascar à l’UNESCO, en fin du mois de janvier dernier. Elle revient à un poste qu’elle avait occupé depuis septembre 2019 jusqu’en février 2023, avant sa nomination au Gouvernement. Chacun de ces représentants du pays a sous sa juridiction plusieurs autres pays.
Force est de souligner néanmoins que les autres postes sont tous vacants. Ils sont présumés tous dirigés par des chargés d’affaires. L’on citera, à titre d’illustration, l’Afrique du Sud, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon, ou encore le Royaume-Uni et la Russie. Antananarivo, la Capitale de Madagascar, abrite une vingtaine d’ambassades et environ deux fois plus de consulats et une autre représentation à Madagascar.
Au début du second mandat du Président Andry Rajoelina, plus d’une dizaine de postes d’ambassadeur et de consul général sont donc à pourvoir. Pour des raisons financières, logistiques ou humaines, seuls certains de ces postes seront confiés à des ambassadeurs. Les ambassades qui jouent un rôle clé pour l’atteinte des résultats de la diplomatie malagasy devraient être priorisées.
La Rédaction






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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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