Publié dans Politique

Hautes études en administration - Des éminents diplômés tendent la main à l’Etat

Publié le mercredi, 06 mars 2024


Les diplômés en Hautes études de l’Administration sont des techniciens qui maîtrisent la gestion de l’administration. La majorité d’entre eux, 80% en l’occurrence, sont des agents qui occupent des postes à responsabilité au sein de l’administration, mais continuent de renforcer leur savoir – faire à l’Ecole nationale d’administration de Madagascar (ENAM), à Androhibe. Ces éminents diplômés tendent ouvertement la main à l’Etat. Les membres du bureau de l’association DHEA ou Diplômés des Hautes études en Administration, dirigé par son président Ramanantsoa Andriamajafaly Rado, ont effectué une visite de courtoisie auprès du président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana, mardi dernier au palais d’Anosikely.
« Les hauts diplômés en administration constitue à la fois un atout et  un moteur pour le pays », a indiqué le numéro un du Sénat, Richard Ravalomanana pendant la rencontre. Il reconnaît également que ces techniciens sont aussi meilleurs que ceux des autres pays et méritent d’être valorisés. Pour sa part, le président de la DHEA a souligné que « l’association n’a aucune tendance politique et ne convoite aucun poste. En revanche, les membres ne rechignent pas à assumer leur responsabilité si jamais ils se voient attribuer un poste. Nous sommes disposés à apporter notre contribution afin d’améliorer la vie de nos concitoyens ».
L’association DHEA vient de voir le jour le 24 février dernier et compte environ 800 membres qui sont tous habilités dans la gestion de l’administration tant dans le secteur public que privé. D’ailleurs, l’association réitère sa volonté à prendre part au processus de développement du pays dans l’entier respect  de l’éthique et la déontologie. Pour montrer cet engagement fort envers le pays, la DHEA effectuera une journée de reboisement le 22 mars prochain.
La Rédaction

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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