Publié dans Politique

Ampefiloha Ampatsakana - Un carrefour infernal

Publié le jeudi, 17 janvier 2019

La Mairie d’Antananarivo se réunit actuellement avec les professionnels du transport public afin de se pencher sur les problèmes de la circulation dans le Capitale. Effectivement, il faut dire qu’il y a beaucoup à dire sur ce sujet. A côté de l’insuffisance et de l’inadaptation des infrastructures par rapport au nombre toujours croissant des véhicules en circulation, il y a également les problèmes créés par les décisions bizarres de nos chers ingénieurs, lesquels semblent se contenter de rester sur leur bureau, sans prendre la peine de voir de visu sur le terrain les conséquences néfastes de leurs initiatives malheureuses.

 

Parmi tant d’autres,  citons l’exemple des emplacements des arrêts des «  taxis-be ». Avez-vous remarqué en effet que, presque systématiquement, lesdits arrêts  sont placés juste avant ou juste après un carrefour ou un croisement ? Or, ceux-ci, par nature, sont déjà sources de ralentissement de la circulation, voire de bouchon. Les encombrer davantage avec des « taxis-be » à l’arrêt est tout simplement aberrant. Car c’est toute une file de ces véhicules qui attendent leurs passagers (c’est souvent le cas vu leur surnombre) d’où le bloquage des axes sécants. Le cas qui illustre le mieux cette situation absurde est sans doute celui du carrefour Ampefiloha-Ampatsakana. L’endroit est en effet littéralement encadré de toutes parts par ces arrêts de bus inopportuns (on en compte quatre, tous situés juste avant et juste après les intersections). Et si on ajoute à cette incongruité  les réparateurs de scooters qui squattent une partie du trottoir et de la chaussée, la circulation est tout simplement infernale pour les pauvres piétons, lesquels n’ont plus  d’autres choix que de se faufiler entre les voitures qui, de surcroît,  impatience et exaspération de leurs conducteurs étant, avancent pratiquement pare-choc contre pare-choc.  A signaler pourtant que, en raison de l’existence de plusieurs établissements d’enseignement aux alentours, aux heures de pointe, ce passage est fréquenté par des centaines d’écoliers dont certains, notamment ceux de l’école primaire publique juste à côté, ne sont pas accompagnés. L’image récente du jeune collégien fauché sur le chemin de l’école hante encore l’esprit.

Cet exemple très significatif est l’illustration de situations incongrues créées par de simples décisions inappropriées. C’est pour dire que l’on peut parfaitement y remédier sans requérir d’énormes moyens financiers. D’autant plus que, dans certains cas, le dégagement ou l’arrêt était initialement prévu être placé quelques mètres plus loin (cas de ce carrefour d’Ampefiloha, justement) mais, étrangement, les responsables ont choisi de l’ignorer.

 La Rédaction 

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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