Publié dans Politique

Grands travaux pour l'Emergence de Madagascar - Tous les feux sont au vert !

Publié le jeudi, 16 mai 2019

La bonne nouvelle est tombée tard dans la nuit de mercredi. Après presqu'une semaine d'âpres discussions et des heures de dissuasion, le Conseil des ministres a validé la loi de finances rectificative (LFR) de l'année en cours.  Attendue depuis des mois, la LFR prend en compte les promesses présidentielles et lui donne les moyens pour la réalisation. Désormais inscrits dans la LFR, les grands travaux annoncés pour l'émergence peuvent démarrer dans les règles de l'art et ce en diapason avec la politique générale de l'Etat (PGE), inspirée de l'initiative pour l'émergence de Madagascar (IEM).

Comme l'a répété maintes fois le Président Andry Rajoelina, les dépenses  inscrites dans la LFR et les travaux à réaliser devront être palpables par la population et auront un impact dans sa vie quotidienne.  Le Conseil des ministres a détaillé ces grands projets annoncés et susceptibles de booster le développement de Madagascar et de sa population.  Pour les infrastructures routières, citons  entre autres  la réhabilitation des routes nationales 44 ( Moramanga- Ambatondrazaka), 5A ( Ambilobe- Vohémar- Sambava-Antalaha), 5 (Toamasina- Fénerive Est- Maroantsetra), 9 ( Toliara- Bevoay- Morondava), 13 (Ihosy -Taolagnaro) ainsi que les Fly-over à Antananarivo.

Dans le domaine de l'éducation,  citons la mise en place de quatre nouvelles universités,  la construction de 800 salles de classe, l'équipement de 16.000 tables-bancs d'établissements scolaires et  la dotation de kits scolaires et livres d'enseignement à 1 million d'élèves. Le financement du début des travaux de la nouvelle ville dénommée « Tanamasoandro » est inscrit dans la LFR tout comme la construction de logements sociaux, de 13 nouveaux hôpitaux et la réhabilitation des centres médicaux.

D'autres volets importants à l'instar de l'agriculture (aménagement des rizières de 50.000ha pour une production de 8t /ha, mise en place d'un abattoir dans chaque chef-lieu de province), d'entretien routier (dotation des engins aux 23 régions), figurent également en bonne place dans la LFR qui sera envoyée pour contrôle de constitutionnalité à la Haute Cour constitutionnelle. Avec l'adoption de la LFR, la bénédiction des bailleurs de fonds et la mise sur les rails de la politique générale de l'Etat, les détracteurs devront maintenant retourner mille fois leur langue avant d'émettre la moindre critique.

La rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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