Publié dans Politique

Ministères et institutions publiques - Les factures impayées de la JIRAMA ne seront plus acceptées

Publié le jeudi, 16 mai 2019

Impératif. « Les ministères et les institutions publiques devront s'acquitter de leurs arriérés auprès de la JIRAMA ». Telle est l'annonce du ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Andriamanga, au mois de février dernier, lors de la semaine des hydrocarbures. Et cette exigence a également été renforcée avant-hier, lors du Conseil des ministres. « Toutes les institutions publiques devront payer leur facture d'eau et d'électricité auprès de la JIRAMA. Ceux qui ne payeront pas à temps, se verront leur courant couper.

Toutes les dépenses inutiles ne seront plus tolérées à partir de maintenant », précise le communiqué publié par le ministère de la Communication et de la Culture. Pour rappel, ces institutions se sont gardées de payer leur facture d'électricité et d'eau, depuis déjà quelques années. Et ensuite, c'est l'Etat qui doit combler les vides en reversant des subventions d'un montant de plus 255 milliards d'ariary chaque année pour préserver l'équilibre opérationnel de cette société. Aujourd'hui, elles doivent plus de 265 milliards d'ariary à la compagnie nationale d'eau et d'électricité.

Pour cette année, selon les informations détaillées par Olivier Jaomiary, directeur général de la JIRAMA, « selon nos calculs prévisionnels, les factures des ministères et autres devraient s'élever à environ 63 milliards d'ariary ». En tout cas, l'épurement de ces dettes enlèverait une épine du pied de la compagnie.

Rova Randria

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Editorial

  • Concertation nationale
    Sauf contretemps de dernier moment, la concertation nationale démarre ce jour, mercredi 10 décembre. Le colonel Michaël Randrianirina, Chef de l’Etat, l’a annoncé publiquement la semaine passée. Elle devait s’étaler sur les 24 mois à venir. Apparemment, les cinq colonels à la magistrature suprême de l’Etat envoient un message clair à la Nation et à la Communauté internationale qu’ils entendent respecter le délai imparti de deux ans annoncé sur la Place du 13 Mai et confirmé dans les déclarations officielles ou solennelles. Le Président de la Refondation de la République avec à ses côtés les quatre colonels, Hauts conseillers de la République, s’engage à organiser une concertation nationale qui devait durer deux ans au cours de laquelle sera question de l’échafaudage de l’ossature de la Refondation nationale dont les travaux se trouveront sous la houlette des quatre chefs d’église du FFKM. Un défi pharaonique et un pari de titan !…

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