Publié dans Politique

Ministères et institutions publiques - Les factures impayées de la JIRAMA ne seront plus acceptées

Publié le jeudi, 16 mai 2019

Impératif. « Les ministères et les institutions publiques devront s'acquitter de leurs arriérés auprès de la JIRAMA ». Telle est l'annonce du ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Andriamanga, au mois de février dernier, lors de la semaine des hydrocarbures. Et cette exigence a également été renforcée avant-hier, lors du Conseil des ministres. « Toutes les institutions publiques devront payer leur facture d'eau et d'électricité auprès de la JIRAMA. Ceux qui ne payeront pas à temps, se verront leur courant couper.

Toutes les dépenses inutiles ne seront plus tolérées à partir de maintenant », précise le communiqué publié par le ministère de la Communication et de la Culture. Pour rappel, ces institutions se sont gardées de payer leur facture d'électricité et d'eau, depuis déjà quelques années. Et ensuite, c'est l'Etat qui doit combler les vides en reversant des subventions d'un montant de plus 255 milliards d'ariary chaque année pour préserver l'équilibre opérationnel de cette société. Aujourd'hui, elles doivent plus de 265 milliards d'ariary à la compagnie nationale d'eau et d'électricité.

Pour cette année, selon les informations détaillées par Olivier Jaomiary, directeur général de la JIRAMA, « selon nos calculs prévisionnels, les factures des ministères et autres devraient s'élever à environ 63 milliards d'ariary ». En tout cas, l'épurement de ces dettes enlèverait une épine du pied de la compagnie.

Rova Randria

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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