Publié dans Politique

Exécutif - Démission du Gouvernement ce jour

Publié le mercredi, 17 juillet 2019

La démission du Premier ministre Ntsay Christian et de son Gouvernement est attendue ce jour. L’information a été confirmée par la Présidence. L’annonce devrait intervenir dans la matinée. La presse est conviée au Palais d’Etat d’Iavoloha. Cette démission était attendue par bon nombre d’observateurs. Ce serait, en effet, une manière pour le Premier ministre et son Gouvernement de se conformer à l’article 54 de la Constitution qui dispose en son alinéa premier que « le président de la République nomme le Premier ministre, nommé par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale ». La quasi-totalité des membres du bureau permanent de l’Assemblée nationale est connue.  La mise en place des commissions ne devrait pas tarder.

Les nouveaux députés sont donc pleinement investis dans leurs fonctions. Une nouvelle majorité étant installée à Tsimbazaza, la démission du Gouvernement semble logique. L’actuel locataire de Mahazoarivo devrait, à l’allure que prennent les choses, être reconduit à son poste. Le droit de proposer le nom du Premier ministre revient à l’Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina, majoritaire à l’Assemblée nationale. Un certain nombre d’analystes politiques ne voient aucune raison pour que l’actuel locataire de Mahazoarivo ne soit pas reconduit. Reste à savoir si les membres du nouveau Gouvernement vont être également annoncés ce jour. Avant-hier, lors de son discours de campagne au perchoir de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, avait demandé expressément à ce que des députés soient nommés membres du Gouvernement. La décision finale revient au Président de la République et à son Premier ministre.

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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