Publié dans Politique

Trafic bois de rose - Affaire Bekasy refait surface

Publié le vendredi, 02 août 2019

L’affaire Bekasy du nom de l’opérateur connu et reconnu dans le domaine du bois de rose  Johnfrince Bekasy, refait surface.  Le nom du président de l’Association des natifs d’Antsiranana (Fitefa) a été évoqué hier au cours de l’atelier de présentation du rapport d’activités du Pôle anti-corruption à l’Ibis d’Ankorondrano. En effet, depuis 2015, l’affaire concernant ce présumé gros bonnet du trafic de bois de rose semble avoir été relégué dans les tiroirs. Hier, l’un des membres de l’assistance a interpellé sur la suite de cette affaire, qui avait été traitée à l’époque par la Chaîne pénale anti-corruption, l’ancêtre de l’actuel Pôle anti-corruption. « Se pourrait-il que l’affaire se soit perdu au cours de la passation entre le CPEAC et le PAC ? Car jusqu’ici aucune suite n’est connue dans ces affaires », a interpellé le membre de l’assistance, soulevant le cas particulier de Bekasy, qui a été remis en liberté provisoire alors que son dossier n’a jamais encore été instruit.  La coordonnatrice nationale des PAC, Ratiaraisoa Harimahefa de répondre en rappelant que les affaires de bois de rose relève de la compétence de la Chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose et/ou de bois d’ébène. Et de préciser que la passation des dossiers de bois de rose entre le DCN et le procureur de la chaîne bois de rose a d’ailleurs déjà été effectuée. Une passation intervenue au mois de novembre de l’année dernière suite à la mise en place effective de la chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose. 

« Le dossier est en cours d’instruction à la chambre d’instruction de la cour spéciale. Comme les auteurs présumés et les suspects sont éparpillés dans l’île, on a des difficultés à se déplacer compte tenu des moyens matériels et financiers. Ce dossier est en phase finale. Il se peut que d’ici quelques mois ce dossier sera enrôlé à l’audience de la cour spéciale », a pour sa part affirmé le procureur de la chaîne spéciale bois Berthin Mahonjo. Bekasy Johnfrince, gros bonnet présumé du trafic de bois de rose, avait été incarcéré à la prison d’Antanimora. Quelques jours après son arrestation, Bekasy était annoncé à l’île Maurice sans que personne n’ait été avisé qu’il a obtenu une liberté provisoire… Johnfrince Bekasy était poursuivi dans le cadre d’une affaire de corruption dans le cadre de trafic de bois de rose en 2015. Durant son intervention, le procureur de la chaîne spéciale « bois de rose » a également fait un état des lieux de l’avancement du dossier Singapour. Il affirme ainsi que « ce dossier est déjà traité par la cour spéciale en ce qui concerne les justiciables qui relèvent de la compétence de la cour ». Par contre, « pour les justiciables devant la Haute cour de justice, c’est elle qui s’occupera de ces dossiers ».
Recueillis par  Lalaina A

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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