Publié dans Politique

Ministère des Affaires étrangères - Naina Andriantsitohaina prend congé de ses collaborateurs

Publié le vendredi, 20 septembre 2019

Candidat à la Mairie d'Antananarivo, Naina Andriantsitohaina a quitté son poste de ministre des Affaires étrangères. Bien que la loi l'autorise de siéger au sein du Gouvernement jusqu'à la validation par la CENI de sa candidature, il a pris les devants en rendant son tablier avant l'heure. « C'est un déchirement de quitter les collaborateurs du MAE et toute l'équipe engagée pour porter les beaux défis qui nous incombaient », écrivait l'ancien ministre sur sa page facebook. A la tête de ce département ministériel depuis le mois de février dernier, Naina Andriantsitohaina y sort la tête haute et certainement au grand regret de ses collaborateurs. « J'ai constaté que dans ce Gouvernement, il était l'un des rares ministres d’un caractère fort.

C'était pratique pour nous qu'il soit proche du Président de la République et du Premier ministre», regrette une employée du MAE qui affirme que son départ est une triste fin pour le département. Naina Andriantsitohaina explique son départ anticipé du ministère des Affaires étrangères. « Je dois m'atteler pleinement à la préparation du nouvel engagement que j'ai choisi vers la Mairie d'Antananarivo ».

En tant que ministre des Affaires étrangères, Naina Andriantsitohaina reconnaît avoir acquis plus d'expériences pour ses fonctions futures. «  Je suis convaincu, que ces mois passés à servir les intérêts de Madagascar sur la scène géopolitique mondiale seront essentiels pour servir Antananarivo et sa population. Ces portes ouvertes seront des opportunités de développement », avoue le candidat de l'IRD à la Mairie d'Antananarivo. Lui qui, en guise de conclusion de sa missive, exhorte tout un chacun à s'impliquer et s'engager pour le bien-être collectif et pour le développement du pays quel que soit le poste occupé.

La Rédaction

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff