Publié dans Politique

Fonds Alana Cutland - Les villageois d’Anjajavy bénéficiaires

Publié le lundi, 14 octobre 2019

A la mémoire de Alana Cutland, ses parents ont décidé de créer un fonds portant son nom afin d’aider les jeunes étudiants et les villageois d’Anjajavy. Alana Cutland était cette étudiante anglaise de 19 ans qui a trouvé la mort après avoir sauté d’un avion en vol, le 25 juillet dernier du côté d’Anjajavy. Elle venait d’arriver
dans le but d’y effectuer des recherches dans le domaine des sciences. Après un séjour de quelques jours, elle était déprimée et ses parents ont décidé de la rapatrier dare-dare en demandant à une compatriote de l’accompagner. Mais personne n’est en mesure d’expliquer jusqu’à maintenant la raison pour laquelle Alana Cutland s’est jetée dans le vide quelques minutes après le décollage de l’avion léger à destination de Mahajanga. Son corps n’a été retrouvé que le 6 août dernier grâce à la collaboration entre les villageois et la Gendarmerie nationale. 

« Le fait que les villageois quittent leurs fermes et passent 10 jours à la recherche d'Alana était extrêmement généreux », a déclaré le père de la défunte étudiante pour expliquer son choix et celui de son épouse de venir en aide à la population locale à travers ce fonds. Une partie de la somme collectée servira à aider une école du village où son corps a été retrouvé, ont détaillé les parents à la présentation de ce projet au Robinson Collège, là où leur fille étudiait. En plus, la famille envisageait de travailler avec une fondation caritative pour acheter immédiatement des équipements indispensables à l'école du village et y construire une nouvelle salle de classe. « C’est sûr que le fonds réalisera beaucoup de choses à Madagascar et à Cambridge », ajoute le père d’Alana Cutland. Il s’est dit agréablement surpris par la générosité de chacun à répondre favorablement à l’appel de la famille. En quelques jours, le fonds a recueilli 25.000£ (115 millions Ar) par le biais d’un financement participatif. A part les villageois d’Anjajavy, des étudiants du Robinson Collège tireront aussi profit de ce fonds. Une bourse sera en effet octroyée aux étudiants de premier cycle
qui entreprendront des recherches dans le domaine scientifique.
La Rédaction

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff