Publié dans Politique

Tana Masoandro - 147 demandes d’information en un jour

Publié le mercredi, 30 octobre 2019

Rassurer par rapport au projet Tana Masoandro. Tel est l’objectif de l’Etat. La mise en place d’un guichet unique, dans l’enceinte du Village Voara Andohatapenaka, correspond à l’initiative présidentielle. Ce bureau a ouvert ses portes et accueilli ses premiers demandeurs d’information. 737 familles sont, pour rappel, concernées par le projet.  Pour le premier jour d’ouverture, 147 personnes sont déjà venues s’enquérir des informations autour du projet présidentiel de nouvelle Ville. Ces personnes ont été reçues par le directeur général de l’Autorité pour la protection contre l’inondation de la plaine d’Antananarivo (APIPA).  « Notre propriété est-elle concernée par le projet ? », a été la question récurrente soulevée par les demandeurs d’information, selon le premier constat établi par le DG de l’APIPA.  Autre constat, de nombreux  propriétaires terriens à Ambohitrimanjaka ignorent les détails concernant leurs terrains et sur les démarches qu’ils devront faire, selon le constat du DG Philippe Rateloson.  Les questions autour de la procédure d’indemnisation ont également été soulevées. Le guichet unique sera, selon les explications, chargé de l’organisation des indemnisations. Selon le DG de l’APIPA, le paiement des indemnisations se fera au Village Voara Andohatapenaka pour éviter de longs déplacements aux familles concernées.  Des explications sur la procédure d’expropriation ont été également fournies. Faut-il en effet rappeler que l’expropriation peut avoir lieu à condition qu’une indemnisation soit versée. Laquelle indemnisation peut être fixée par accord amiable entre expropriant et personne expropriée. Si aucun accord à l’amiable n’est trouvé, une procédure d’expropriation est alors lancée.  En cas de voie à l’amiable, si les ménages qui disposent des documents prouvant qu’ils sont propriétaires d’un terrain, il est immédiatement procédé à l’acte de vente, selon le DG de l’APIPA. Le paiement sera procédé sous un délai de quatre jours au plus tard. En cas de défaut d’accord à l’amiable, la procédure d’expropriation se poursuivra et l’indemnisation s’effectuera sous un délai de quatre mois environ.

De nombreux propriétaires terriens et héritiers de la plaine d’Ambohitrimanjaka concernés par le projet sont également venus auprès du guichet unique. Ces derniers soulignent leur disposition à céder leurs terrains si les conditions de cession sont claires. Ils ne souhaitent pas être un frein au développement d’Ambohitrimanjaka. De manière générale, les propriétaires venus au guichet unique affirment que les explications fournies ont été claires. L’ouverture du guichet unique est un avantage non négligeable pour les propriétaires. Chacun peut s’enquérir de son cas particulier. Mises à part les indemnisations, un village communautaire sera construit non loin de Tana Masoandro pour les expropriés. Aucun concerné par le projet ne sera laissé- pour- compte. Une attention particulière est accordée à tous les propriétaires terriens, tous les usufruitiers ou propriétaires d’immeubles concernés par le projet. Faut-il pourtant souligner que les textes sur l’expropriation stipulent le droit plein et entier qu’à l’Etat de prendre des terrains pour cause d’utilité publique. C’était notamment déjà le cas lors de la construction du Boulevard de l’Europe ou le By-pass.
La Rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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