Publié dans Politique

Campagne électorale - Naina Andriantsitohaina à la rencontre des étudiants

Publié le mercredi, 06 novembre 2019

Deuxième jour de campagne. Le candidat à l’élection communale à Antananarivo Naina Andriantsitohaina a pu s’exprimer hier devant de nombreux étudiants à l’occasion d’une conférence-débat organisée à l’Institut d’études politiques par cet établissement universitaire. L’objectif de la séance a été essentiellement de permettre aux étudiants de mieux connaître le candidat et son programme. Le candidat numéro 4 sur le bulletin unique a présenté les grandes lignes de sa vision « Veliranon’Iarivo » pour développer Antananarivo.

Il a pu faire valoir sa position en matière de politique sociale, de politique publique ou de politique de développement. Lui de réaffirmer à cet égard la nécessité d’un changement de mentalité pour développer la Ville des Mille. Il a insisté notamment sur sa volonté de lutter contre la corruption et le respect des lois en vigueur.

Naina Andriantsitohaina prône par ailleurs un développement partant des Fokontany et une inclusivité pour faire avancer la Capitale.  En matière de politique publique, le candidat a insisté notamment sur la mise en place de nouveaux moyens de transport, de gestion des déchets, de cantine scolaire pour les écoliers du public, ainsi que la construction de logements sociaux. Des projets qui seront soutenus par une bonne gestion des finances de la Commune urbaine d’Antananarivo. Le prétendant à l’Hôtel de ville de réitérer à cet égard son souhait d’améliorer le recouvrement fiscal. Toujours dans ce domaine, il estime nécessaire de mener un recensement des Tananariviens. En matière de politique, Naina Andriantsitohaina a annoncé hier notamment qu’il n’a et n’aura « jamais » aucune intention de créer un parti politique.

Avant de participer à cette conférence, dans la matinée, il a visité quatre quartiers du quatrième Arrondissement, depuis Anosimahavelona jusqu’à Namontana en passant par Anosibe, pour écouter les doléances et demandes des populations locales. Des descentes aux cours desquelles il a notamment réitéré sa volonté de traduire ses paroles en acte et appelé les électeurs à venir massivement aux urnes le 27 novembre prochain.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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