Publié dans Politique

Parti HVM - Plus de raison d'être

Publié le lundi, 02 décembre 2019

Silence électorale pour le parti Hery Vaovaon'i Madagasikara (HVM) depuis sa défaite cuisante, lors de la dernière élection présidentielle de 2018. Ce parti ne participe pas aux élections, perdant ainsi sa raison d'être. Ses quelques membres restants s'abritent au Sénat, le temps d'organiser les futures sénatoriales.

 

La conquête du pouvoir par les urnes. Tel est le principal objectif et raison d'être d'un parti politique légalement constitué et digne de ce nom. Les grands partis politiques du pays y ont passé, comme le PSD, l'AREMA, le TIM, le MAPAR. Le parti HVM a brillé le temps d'un mandat, le temps de sa création pour les besoins du moment. Durant ce mandat, les députés HVM étaient quasi invisibles. Seule la Chambre haute abritait un panel de sénateurs HVM.

En faisant le bilan de l'année écoulée, l'on arrive à la conclusion inévitable de la mort lente de ce parti. Sa dernière participation aux élections est la présidentielle de 2018. Ayant obtenu un score minable lors du premier tour, ce parti a presque disparu du paysage politique malagasy. Créé au lendemain de l'élection de Hery Rajaonarimampianina, c'est également au lendemain de son élimination dès le 1er tour des élections présidentielles, cinq années plus tard, que le HVM disparaissait de la circulation. Aucun baron de ce parti ne s'est présenté sous ses couleurs lors des dernières élections législatives. Une débâcle qui s'est poursuivie aux dernières élections communales et municipales. Du moins dans les grandes villes du pays, aucun candidat HVM n'était visible.

Etant refoulé par les électeurs à plusieurs reprises, élections présidentielles et législatives, ce parti est forcé de rester en retrait durant les communales et municipales. Ce qui ne présage rien de meilleur pour son avenir politique. En effet, viendront les élections sénatoriales où maires et conseillers municipaux seront les grands électeurs. Le parti HVM disparaîtra définitivement du paysage politique malagasy après les sénatoriales. Ni Hery Rajaonarimampianina, ni Rivo Rakotovao ne pourront changer la donne, quoi qu'ils fassent, quoi qu'ils disent.

Durant leur mandat, par la force du hasard ou par chance, c'est selon, ils n'ont pas su gagner la confiance de la population en général, des électeurs en particulier. Gagner cette confiance constitue une bataille de tous les jours, par la force du travail, en créant du travail, en renforçant la sécurité des personnes et de leurs biens. Mais rien ne fut. Au contraire, ils se sont distingués par des scandales politiques ou financiers qui se poursuivent jusqu'à maintenant. Les futures sénatoriales sonneront ainsi le glas pour ce parti une bonne fois pour toutes, en n'ayant plus d'élus dans ses rangs.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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