Publié dans Politique

Naina Andriantsitohaina - Acta non verba

Publié le dimanche, 01 décembre 2019

L’exemple vient d’en haut. Le candidat Naina Andriantsitohaina et ses équipes se sont mobilisés afin de remettre en ordre la propreté dans la ville d’Antananarivo. Sans attendre la proclamation officielle des résultats, il a déjà prouvé sa volonté de redresser l’image de cette ville, comme il l’a promis durant la campagne électorale. Depuis hier,  ses équipes, appuyées par les associations qui l’ont soutenu durant la campagne, ont passé à l’acte. Elles ont tout d’abord enlevé les affiches de Naina Andriantsitohaina et celles des autres candidats qui ont envahi les murs et les poteaux. Dirigé par le futur maire de la Commune urbaine d’Antananarivo lui-même, les travaux ont commencé du côté d’Alarobia, Analamahitsy, Ankorondrano, Antanimena et Analakely. D’autres équipes ont été réparties dans toute la ville. D’après Naina Andriantsitohaina, la ville d’Antananarivo passera Noël dans la propreté. « Nous sommes conscients que la ville vit dans la saleté.  Ainsi, n’attendons personne et agissons maintenant », soutient-il.
 L’assainissement des affiches n’est que la première étape. Après cela, l’équipe procèdera au nettoyage collectif et l’enlèvement des ordures dans la Capitale. D’ailleurs, le Service autonome de la maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA) a déjà prêté trois camions pour collecter les ordures. Ces travaux devront être terminés avant la fête de Noël pour que chaque citoyen puisse  faire la fête dans la propreté.
 Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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