Publié dans Société

Circulation et restriction - Des accidents surviennent encore en ville

Publié le vendredi, 03 avril 2020

Aussi curieuse que cela puisse paraître, la circulation restrictive en ville pour cause de coronavirus, semble être loin d'obtenir l'effet escompté. Alors qu'on s'est attendu à ce que les automobilistes, les rares à être encore autorisés à prendre la route, soient devenus plus raisonnables,  c'est le contraire qui se produit.

 

Hier, on a enregistré au moins deux cas de sortie de route aux lourdes conséquences matérielles dans des endroits différents de la Capitale. A Antsahabe par exemple, là où un chef de famille a perdu la vie lorsqu'une balle perdue l'eut atteint lors d'un échange de tirs entre la Police et des malfaiteurs, un 4x4 pick-up a terminé sa course folle contre un poteau de la JIRAMA. Bien que l'on ne déplore aucun décès, les dégâts matériels sont très importants. Le conducteur, pour une raison qui échappe au commun des mortels, a perdu subitement le contrôle de son véhicule. Toutefois, des témoins ont affirmé que la voiture aurait subi une défaillance mécanique au moment de l'accident.

A Analakely, même scénario sur l'avenue. Une voiture particulière, au grand amusement des observateurs, a embrassé également un autre poteau. Comme dans le cas précédent, les dégâts ont été lourds. Dans l'un ou l'autre cas de figure, un dénominateur commun : les scènes ont, contrairement à la mesure de distance sanitaire d'un mètre imposée, provoqué des attroupements de curieux sans précédent. Enfin, tous ces heurts n'auraient dû pas se produire si les conducteurs ont fait preuve d'un peu plus de modération, la plupart ayant été tentés par la grande fluidité de la circulation pour se permettre d'augmenter franchement l'allure.

Franck R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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