Publié dans Société

Post-crise sanitaire - Un redressement fondé sur les potentialités locales

Publié le mercredi, 08 avril 2020


Une possibilité envisageable. Presque toute l’économie du pays se retrouve aujourd’hui au ralenti à cause de la pandémie de coronavirus. Un ralentissement impactant toutes les activités de tous les secteurs, plus particulièrement le secteur tertiaire avec le tourisme, l’hôtellerie et la restauration mais aussi le transport. Actuellement, la recherche d’un plan de relance post-crise est ainsi élaborée par toutes les têtes pensantes, concernées de près ou de loin par le domaine économique. Pour le tourisme, la solution a déjà été trouvée bien avant l’arrivée du Covid-19 dans le pays : miser sur le tourisme local. Effectivement, Madagascar dispose aujourd’hui d’un vaste capital naturel mais aussi humain. Ainsi, en misant sur les potentialités locales, un développement plus inclusif pourrait se mettre en place, au même rang que le renforcement et l’amélioration de la productivité locale. Cette alternative reste tout à fait possible et facilement duplicable dans les différents secteurs et domaines.
« Vita malagasy »
D’un autre côté, bon nombre de personnes ont perdu leur emploi face à la propagation du Covid-19 dans le pays. Un redressement fondé sur les potentialités locales permettra également de générer des emplois pour ces personnes. Toutefois, pour pouvoir assurer ce redressement, la solidarité de tout le peuple malagasy est plus qu’indispensable. En effet, cela ne servira à rien d’améliorer la qualité et la quantité des produits « Vita malagasy » si les clients continuent à consommer des produits importés ou à partir en vacances à l’étranger. Pour pouvoir redresser notre économie en une courte durée, la contribution de tous est nécessaire, tout comme avec la lutte contre cette pandémie. Cette alternative devra donc s’accompagner d’une campagne de communication axée sur l’encouragement à consommer des produits locaux. Une fois la production locale soutenue, le redressement économique sera d’autant plus facile.
Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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