Publié dans Société

Week-end pascal - 3 morts et une quarantaine de blessés

Publié le lundi, 13 avril 2020


Bien que le pays entier soit en confinement pour Pâques 2020, cela n’a pas empêché de voir nos routes faire des victimes. Durant le week-end festif, on a enregistré 3 morts et 43 blessés dont 7 graves selon à la fois un bilan de la Gendarmerie et de l’HJRA Ampefiloha qui n’a enregistré aucun cas de décès.
Dans la majorité des cas, toutes ces personnes mortes ou blessées, ont été victimes d’accidents de la circulation survenus au cours des journées du samedi, dimanche et lundi matin, et ce, non seulement dans la Capitale, ou plutôt dans sa périphérie, mais aussi dans l’ensemble du pays. Et généralement aussi, ces drames ont été  les faits de transport en commun. C’est le cas, dimanche dernier, sur une route nationale desservant Vangaindrano où un véhicule de transport collectif  a fait une embardée. Bilan, un homme de 20 ans fut tué sur le coup lorsqu’il fut littéralement écrasé sous le véhicule, tandis que plusieurs autres passagers furent blessés. D’après une source d’information de la région, l’état déplorable de la route, serait à l’origine de l’accident.
Les accidents ayant provoqué les deux autres décès sont survenus à la fois sur la RN9 dans les environs de Toliara II et dans le District de Sambava. Plusieurs autres personnes ont été également blessées lors d’accidents se produisant dans ces deux dernières localités où le confinement n’est pas de rigueur.
Plus près, ou précisément à Mahazina Anjiro, sur la RN2, un minibus de transport Mercedes Sprinter s’est télescopé avec une moto qui venait en contresens. Preuve que le choc fut terrible, le minibus a fait des tonneaux et la moto fut totalement endommagée. Le motocycliste a payé le plus lourd tribut à cet accident, sa vie étant sérieusement mise en cause, mais les passagers du Sprinter ne l’étaient pas moins aussi. Un excès de vitesse jointe à une négligence de part et d’autre.
Pour revenir à la situation dans la Capitale, les accidents de la circulation ont nettement diminué en nombre par rapport aux années précédentes, mesures restrictives oblige ! Pour une fois, le service de la réanimation chirurgicale de l’HJRA Ampefiloha connaît un certain répit. Idem dans d’autres services, en particulier celui des urgences proprement dites. Les médecins n’ont à régler que des petits bobos liés à des accidents de la vie courante tels que des chutes ou autres blessures occasionnées par des objets tranchants chez quelques patients.
 Franck R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff