Publié dans Société

Ministère de la Justice- COVID-19 - La détention des prévenus enfants et adultes à éviter

Publié le jeudi, 16 avril 2020

Devant la propagation du coronavirus, le Fonds des Nations unies pour l’enfance à Madagascar est en alerte.  D’après les statistiques du ministère de la Justice à la fin de décembre 2019, 1052 enfants sont en prison à Madagascar, dont 45 filles. C’est ainsi qu’en cette propagation du COVID-19, le ministère de la Justice a donné des consignes dans le cadre de la protection des enfants.  Des consignes ont été données récemment  afin d’éviter la  détention des prévenus enfants et adultes sauf pour les délits/crimes graves. Cette institution a même  encouragé la mise en liberté provisoire des détenus. 63% des enfants en prison à Madagascar, soit 664  vers la fin du mois de décembre 2019, sont en détention préventive, et ne sont pas encore jugés.

Malheureusement, selon l’UNICEF Madagascar, actuellement et en raison du manque d’espace, certaines prisons ont décidé d’utiliser les quartiers des mineurs comme lieu d’isolement en quarantaine pour les nouveaux détenus, d’autres mettent les mineurs et les adultes dans les mêmes lieux d’isolement. « Les prisons de Madagascar connaissent un fort taux de surpopulation par rapport à leur capacité, ce qui entraine de hauts risques à la propagation des maladies en général et COVID-19 en particulier »,  souligne   l’UNICEF Madagascar. Cette situation favorise, en effet, la détention dans des espaces exigus et surpeuplés remettant en cause l’accès à des services appropriés de nutrition, de santé et d’hygiène. De telles conditions de détention qui sont extrêmement favorables à la propagation des maladies comme celle du COVID-19. 

Dans une déclaration datant du  13 avril 2020, Henrietta Fore, directrice générale de l’UNICEF, a fait savoir sur des orientations concernant les principales mesures que peuvent prendre les autorités afin de protéger les enfants privés de liberté durant la pandémie. « L’UNICEF se tient prêt à aider les autorités à préparer la libération de ces enfants, notamment en identifiant les mesures à prendre pour que cela soit fait en toute sécurité », a –t-elle précisé. Un propos affirmé actuellement par la Branche à Madagascar appuyant déjà  la mise en œuvre des recommandations mondiales sur l’accès à la justice pendant la pandémie de COVID-19, y compris l’assistance judiciaire aux enfants pour leurs demandes de liberté provisoire. 

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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