Publié dans Société

Corruption et abus supposés - 2 gardes pénitentiaires, un médecin-chef et un infirmier placés sous MD

Publié le mercredi, 29 avril 2020

L'affaire se rapportant sur une suspicion de corruption mais aussi d'abus et liée à la sortie non autorisée d'une présumée narcotrafiquante de sa cellule de détention a été déférée au Parquet du Pôle anti-corruption (PAC) aux 67Ha, mardi dernier. Elle incrimine des agents pénitentiaires d'Antanimora. A l'issue des auditions des incriminés par le procureur du Pôle, deux agents pénitentiaires, un médecin-chef ont été placés sous mandat de dépôt à la prison d'Ambatolampy. Tous sont soupçonnés d'avoir touché un pot-de-vin pour faciliter la sortie temporaire puis la circulation de la prévenue hors de la prison. Par ailleurs, un infirmier le fut à la maison centrale d'Antanimora.

Pour revenir à la genèse de l'affaire, la Gendarmerie a arrêté une présumée narcotrafiquante (drogue dure) le 20 avril dernier à l'aéroport d'Ivato. Motif : cette mule malagasy, mariée à un ressortissant d'un pays d'Europe, a été soupçonnée d'avoir fait transiter de la drogue dure. Le lendemain même de son arrestation, puis son audition au niveau de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie de Fiadanana, la dame fut provisoirement incarcérée à Antanimora.

Pour les enquêteurs de la Gendarmerie, il ne devrait avoir aucun prétexte majeur, encore moins un quelconque droit pour que la prévenue puisse circuler librement à l'extérieur de ce centre de détention central de la ville. Le conditionnel est de rigueur du fait qu'il ne s'agit encore que d'une suspicion de corruption, tout comme lors du motif de son arrestation pour trafic international supposé de drogue, récemment à Ivato. 

Mais informée sur le fait que la prévenue allait rééditer son sale coup, alors qu'elle se trouvait déjà derrière les barreaux, et qu'il faudrait la ressortir momentanément de prison, la Gendarmerie a réagi. Du coup, cette dernière l'a prise en filature. C'est dans ces circonstances que les traces de la prévenue furent repérées à Ampandrana. A ce moment-là, elle était escortée par deux gardes pénitentiaires. Par la suite, le véhicule à l'immatriculation étrangère qui les a transportés a pris la direction d'un centre commercial sis à Ambodivona pour se terminer du côté de Besarety où la présumée narcotrafiquante aurait rencontré un proche. D'ailleurs, c'est à cet endroit que les gendarmes l'ont arrêtée en vue de la reconduire à Fiadanana, avec la suite que l'on sait. Une affaire à suivre.

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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