Publié dans Société

Suspension des taxis-be - Les avis des transporteurs divergent

Publié le jeudi, 07 mai 2020

Une objection quant à la suspension des activités des transporteurs. Durant son intervention dans une station de télévision locale, le directeur général de l’Agence des transports terrestres (ATT), Jeannot Reribaky,  a indiqué que les transporteurs doivent être libres de choisir leur position quant à cette déclaration de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS). Sur ce, des taxis-be de l’UCTU et de l’UCTS ont décidé de travailler. Ces derniers ont expliqué qu’ils ne sont pas d’accord avec cette décision, puisque jusque- là, ils n’ont pas encore travaillé à perte.

C’est la recette qui diminue en rapport avec le nombre des places et la limitation des heures du travail.  Ainsi, durant cette première journée, il a été  constaté que la suspension des activités des taxis-be n’a pas vraiment affecté le quotidien des  Tananariviens. D’une part, la plupart des arrêts-bus ont été désertés par les passagers et de l’autre, depuis le confinement, ils sont habitués à rejoindre leur lieu de travail à pied.  Seuls ceux dont leur lieu de travail se trouve à des dizaines de kilomètres de leur habitation sont obligés de planter devant les arrêts-bus pendant plusieurs minutes. Pour le centre ville et ses environs, les transporteurs ont travaillé dans le calme et les éléments des Forces de l’ordre ont assuré leur protection. 

Contrairement à cela, les transporteurs de la coopérative reliant Sabotsy Namehana et la Capitale, qui ont décidé de travailler, ont été victimes des actes de violence perpétrés par le «  camp adverse ». En effet, ces groupes de personnes ont mis un barrage à Sabotsy Namehana afin que les taxis-be ne puissent pas poursuivre leur chemin. Ils ont ainsi jeté des pierres aux véhicules. Par conséquent, ils ne sont pas arrivés à destination, mais seulement à Ambohitrarahaba. Heureusement  que les Forces de l’ordre sont intervenues pour calmer la situation.

Anatra R.

Fil infos

  • Coopération Madagascar – Emirats arabes unis - La création d’une raffinerie aurifère se précise
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Une session hors de l’ordinaire s'ouvre ce jour
  • Analavory-Sarobaratra Ifanja - La Fondation Sodiat sensibilise aux énergies renouvelables
  • Football malagasy - La FMF joue avec le feu
  • Actu-brèves
  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

A bout portant

AutoDiff