Publié dans Société

Commune urbaine d’Antananarivo - Plus de 1 000 taxis clandestins

Publié le mercredi, 03 juin 2020

La distribution des « Vatsy Tsinjo » pour les chauffeurs de taxi-ville dans la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a permis de recenser le nombre des véhicules exerçant dans ce domaine actuellement. A cette occasion, la CUA a enregistré 2 000 licences de taxi, c’est-à-dire ceux qui ont réalisé comme il se doit leur visite de conformité. Après la sensibilisation réalisée auprès des taximen, 2 000 autres sont venus régulariser leur situation auprès de la CUA, ce qui porte à 4 000 le nombre des taxis réguliers dans la Capitale.

Cependant, l’association « Fikambanan’ny Taxi Antananarivo Renivohitra » (FTAR), dirigée par Clémence Raharinirina, a recensé 5 700 taxis dans la ville d’Antananarivo. Ce qui laisse à croire que plus de 1 000 véhicules n’ont pas encore passé la visite de conformité et considérés ainsi comme des taxis clandestins.

La collecte des licences des taxis a permis à la CUA de disposer d’une base de données et de procéder à l’amélioration de ce secteur. Afin de donner une deuxième chance à ceux qui n’ont pas encore régularisé leur situation, ainsi que de lutter contre la corruption et l’invasion des taxis clandestins dans la ville, la Commune a procédé à la numérisation des licences. D’après un communiqué publié par cette dernière, ces licences seront gratuites pour les propriétaires de taxis. En plus, la contre-visite est dorénavant assurée par la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), si auparavant elle a été confiée à l’Omnium de maintenance des véhicules de transport (OMAVET).

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff