Publié dans Société

Commune urbaine d’Antananarivo - Plus de 1 000 taxis clandestins

Publié le mercredi, 03 juin 2020

La distribution des « Vatsy Tsinjo » pour les chauffeurs de taxi-ville dans la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a permis de recenser le nombre des véhicules exerçant dans ce domaine actuellement. A cette occasion, la CUA a enregistré 2 000 licences de taxi, c’est-à-dire ceux qui ont réalisé comme il se doit leur visite de conformité. Après la sensibilisation réalisée auprès des taximen, 2 000 autres sont venus régulariser leur situation auprès de la CUA, ce qui porte à 4 000 le nombre des taxis réguliers dans la Capitale.

Cependant, l’association « Fikambanan’ny Taxi Antananarivo Renivohitra » (FTAR), dirigée par Clémence Raharinirina, a recensé 5 700 taxis dans la ville d’Antananarivo. Ce qui laisse à croire que plus de 1 000 véhicules n’ont pas encore passé la visite de conformité et considérés ainsi comme des taxis clandestins.

La collecte des licences des taxis a permis à la CUA de disposer d’une base de données et de procéder à l’amélioration de ce secteur. Afin de donner une deuxième chance à ceux qui n’ont pas encore régularisé leur situation, ainsi que de lutter contre la corruption et l’invasion des taxis clandestins dans la ville, la Commune a procédé à la numérisation des licences. D’après un communiqué publié par cette dernière, ces licences seront gratuites pour les propriétaires de taxis. En plus, la contre-visite est dorénavant assurée par la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), si auparavant elle a été confiée à l’Omnium de maintenance des véhicules de transport (OMAVET).

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

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